الأحد، 1 سبتمبر 2019

12 coup de midi

Les 12 Coups de Midi est un jeu télévisé d'origine argentine, présenté par Jean-Luc Reichmann et diffusé quotidiennement sur TF1 de 12 h à 12 h 45 depuis le 28 juin 2010.
Historique
L'émission est une nouvelle adaptation du format argentin El Legado diffusé sur Telefe (la première étant Crésus, émission diffusée en 2005 et 2006, toujours sur TF1 et animée par Vincent Lagaf'). Il s'agit d'un quiz individuel dans lequel les candidats peuvent gagner de nombreux lots et une cagnotte1.

Jusqu'au 27 octobre 2010, Jean-Luc Reichmann est accompagné d'un personnage virtuel, une fée prénommée Eulalie (avec la voix de Véronique Le Nir)2. Ensuite, cette dernière devient une simple voix-off mais conserve son nom et la même interprète jusqu'au 31 décembre 2010. Depuis le 1er janvier 2011, une nouvelle voix-off surnommée Zette est assurée par Isabelle Benhadj.


Jean-Luc Reichmann.
Ce jeu est lancé par TF1 pour relever l'audience de la case de midi face au succès de Tout le monde veut prendre sa place, jeu diffusé à la même heure sur France 2
L'émission est diffusée depuis le lundi 28 juin 2010, tous les jours, à 12 h. Elle n'est jamais diffusée le 14 juillet à la suite du défilé. Seize émissions spéciales en première partie de soirée (20 h 50, 20 h 55 ou 21 h) ont également eu lieu.

Jean-Luc Reichmann tourne 5 émissions par jour, du lundi au jeudi, ou parfois du lundi au vendredi, de 12 h jusqu'à 22 h ou 23 h dans l'un des plateaux du Studio 107 de La Plaine Saint-Denis. Le tournage d’une seule émission varie entre 1 h 15 et 1 h 30 pour une diffusion de 45 minutes.

Les émissions sont tournées environ un mois à l'avance. Pendant la période des vacances scolaires, ils ne tournent pas d'émission.
Dans ce jeu, quatre candidats passent trois épreuves (deux manches puis la finale, hormis lors des primes où il y a quatre manches et une finale), en répondant à des questions de culture générale, aussi ludiques que culturelles. Les candidats sont éliminés progressivement jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un, alors sélectionné pour la dernière manche appelée « le coup de maître ». La couleur de départ affectée à chaque candidat est le « vert ».
Manche d'introduction
Cette manche n'est présente que dans les émissions spéciales en première partie de soirée.

Première version : Le coup d'essai
Cette version existe jusqu'aux 12 Coups de Soleil en 2016. Seules les célébrités invitées participent à cette manche, dont le but est de pouvoir choisir leur partenaire maître de midi.

Lors des 12 Coups de Noël en 2011 et lors du Bal des 12 Coups en 2012
Des questions sont posées aux quatre célébrités invitées, auxquelles ils doivent répondre par « plus » ou « moins », « vrai » ou « faux », « avant » ou « après ». Ils doivent répondre aux mêmes questions dans un délai maximum de 10 secondes par question. Chaque bonne réponse rapporte un point. Lorsque trois questions ont été posées, l'invité qui totalise le plus de points peut choisir le maître de midi avec lequel il souhaite faire équipe, et les autres invités choisissent leur coéquipier dans l'ordre du classement. En cas d'égalité, c'est le candidat le plus rapide qui choisit son partenaire en premier.

Lors des 12 Coups de Noël de 2012 à 2015 et lors des 12 Coups de Soleil de 2013 à 2016
Des questions sans propositions de réponse sont posées aux quatre célébrités invitées. Pour pouvoir répondre, il faut être le premier à appuyer sur le buzzer. Si le candidat répond correctement, il marque 4 points, sinon il n'a plus le droit de répondre à cette question et quelqu'un d'autre peut buzzer et répondre pour 3 points. Si le deuxième candidat à répondre se trompe également, le troisième joue pour 2 points, et si celui-ci échoue aussi, le dernier ne joue que pour 1 point. Une fois que six questions ont été posées, l'invité qui totalise le plus de points peut choisir le maître de midi avec lequel il souhaite faire équipe, et les autres invités choisissent leur coéquipier dans l'ordre du classement. En cas d'égalité, c'est le candidat le plus rapide qui choisit son partenaire en premier.

Deuxième version : Le coup de cadeaux
Depuis les 12 Coups de Noël en 2016, les personnalités invitées ne choisissent pas leur coéquipier : les équipes sont préalablement composées par la production.

Lors de cette manche, l'animateur pose aux quatre équipes des questions sans propositions de réponse. Pour qu'une équipe puisse répondre, il faut que ses deux membres soient les premiers à appuyer en même temps sur leurs buzzers respectifs. Si l'équipe répond correctement, un cadeau (qui sera gagné par un téléspectateur ou un membre du public) est apporté sur le plateau et une case est dévoilée sur l'Étoile mystérieuse de la soirée. Si elle se trompe, elle n'a plus le droit de répondre à cette question et quelqu'un d'autre peut buzzer et répondre. Si toutes les équipes se trompent, elles obtiennent toutes une nouvelle chance de buzzer et répondre, jusqu'à ce qu'une équipe donne la bonne réponse.

Lorsque 12 questions ont été posées (13 lors de la finale du Combat des Maîtres en 2018), l'équipe qui a le plus de bonnes réponses remporte la manche. Lors des 12 Coups de Noël en 2016, cela n'affecte en rien le déroulement du jeu. À partir de la finale du Combat des Maîtres en 2017, l'équipe gagnante remporte un joker pour le coup d'envoi, symbolisé par une crème solaire ou un bonhomme de neige selon l'émission. Ainsi, à la première erreur au coup d'envoi, l'équipe utilisera son joker au lieu de passer à l'« orange ». Cela lui permettra donc de ne passer au « rouge » qu'à la troisième erreur. Lors des 12 Coups de la Rentrée 2018, le joker de l'équipe gagnante est l'avis du maître de midi Christian sur une question du coup d'envoi ou du coup par coup, mais n'est valide qu'une seule fois.

Première manche : Le coup d'envoi
Cette manche connaît deux types de questions : L'un ou l'autre, qui existe depuis la création du jeu, et Le moins faux avant qu'après qui existe depuis novembre 2011. De novembre 2011 au 6 septembre 2016, l'un des deux types est choisi par la production et annoncé par la voix-off Zette au début de chaque émission. À partir du 7 septembre 2016, les deux types de questions peuvent apparaître dans une même émission.

Pour les questions du type L'un ou l'autre, le candidat doit choisir si la bonne réponse à une question est celle proposée ou s'il doit découvrir l'autre réponse masquée, celle-ci n'étant révélée qu'une fois que le candidat a validé son choix. À l'instar de Crésus, autre jeu qui a utilisé ce type de questionnaire, lorsque la réponse masquée n'est pas la bonne réponse, c'est le plus souvent une réponse dérisoire n'ayant aucun rapport avec le domaine de la question posée.

Pour les questions du type Le moins faux avant qu'après, le candidat doit répondre à une question dont les réponses sont soit « vrai » ou « faux », soit « + » ou « - », soit « avant » ou « après ».

Les candidats répondent tour à tour à une question chacun, en commençant par le maître de midi. Lorsqu'un candidat commet une erreur, il passe à l'« orange ». Le premier à cumuler deux erreurs passe au « rouge » et doit défier un de ses adversaires pour le duel.

Depuis le 2 juillet 2016, le maître de midi répond à sa première question avant que les autres candidats n'arrivent sur le plateau.

Deuxième manche
Première version : Le coup bas
Cette manche était jouée à la place du coup par coup jusqu'au 8 août 2010.

Les candidats débutent au niveau « vert ». Le candidat se voit proposer trois réponses. Il a ensuite le choix entre regarder la question et y répondre, ou passer la question à un adversaire (« faire un coup bas » selon la terminologie du jeu). S'il répond à la question, il passe à l'« orange » (ou au « rouge » s'il est déjà à l'« orange ») en cas d'erreur. S'il passe la question à un adversaire, celui-ci est obligé d'y répondre. En cas d'erreur, il passe à l'« orange », mais s'il donne la bonne réponse, c'est le candidat qui a fait le coup bas qui passe à l'« orange ». À l'instar de Crésus, parfois, deux des trois réponses proposées n'ont aucun rapport avec le domaine de la question posée, pour piéger un candidat qui passerait la question à un adversaire.

Deuxième version : Le coup par coup
Cette manche remplace le coup bas à partir du 9 août 2010.

Les candidats restants démarrant au « vert », une même question est posée aux trois candidats. Il y a sept propositions de réponse, dont six sont correctes et une mauvaise. Chacun leur tour, les candidats choisissent une proposition. Si un candidat sélectionne la mauvaise réponse, il passe à l'« orange » (ou au « rouge » s'il est déjà à l'« orange »). Une nouvelle question est posée et le candidat s'étant trompé y répond en premier. Si les six propositions correctes (deux pour chaque candidat) sont sélectionnées, personne ne passe à l'« orange » et une nouvelle question est posée. À l'origine, lorsque ce cas de figure se produisait, c'était le candidat se trouvant à la gauche du dernier à s'être trompé qui répondait en premier. Maintenant, c'est toujours le dernier à s'être trompé qui répond en premier à la nouvelle question.

Les duels
Le candidat devenu « rouge » lors de l'une des deux premières manches désigne un de ses adversaires. Au premier duel, le candidat désigné a le choix entre deux thèmes cachant chacun une question ; au second duel, le candidat doit jouer avec le thème restant. Une fois le thème sélectionné, quatre images, chacune correspondant à une proposition de réponse, sont dévoilées et la question est ensuite posée. Si le candidat mis en ballottage répond correctement, il élimine son adversaire passé au « rouge » et s'empare de sa cagnotte. S'il se trompe, il est éliminé et donne au candidat passé au « rouge » sa cagnotte.

Dans les émissions spéciales, il n'y a pas de cagnottes : le candidat devenu « rouge » choisit simplement un adversaire à défier pour tenter de rester en lice.

La demi-finale : Le coup fatal
Les deux candidats restant en jeu s'affrontent en demi-finale. Ils disposent de 60 secondes chacun et doivent répondre à des questions sans proposition. La première question est alors posée au maître de midi ; si ce dernier a été éliminé lors d'un duel, la première question sera posée au candidat qui a le gain le plus élevé (si l'un des candidats a 30 000 € dans sa cagnotte et l'autre 10 000 €) ou à celui se situant à gauche d'après la vue du téléspectateur et de l'animateur (si les deux candidats ont 20 000 € chacun dans leur cagnotte). Si le candidat interrogé répond correctement, l'écoulement du temps s'arrête et c'est au candidat adverse de répondre à une autre question. Si le candidat se trompe, une autre question lui est alors posée, et tant qu'il n'aura pas donné une bonne réponse, il lui sera posé une autre question et l'écoulement du temps continuera toujours jusqu'à ce qu'il donne une bonne réponse. Un candidat peut passer une question s'il ne connaît pas la réponse mais le chronomètre continuera de tourner. Le premier qui a épuisé son capital temps est éliminé. L'autre devient (ou reste s'il l'est déjà) le maître de midi et est assuré de revenir à l'émission suivante.

Dans les émissions spéciales en première partie de soirée, le coup fatal a lieu deux fois et chaque candidat dispose de 90 secondes (60 secondes jusqu'aux 12 Coups de Soleil 2016). La première partie voit s'affronter les deux célébrités invitées. Le gagnant ne remporte pas la manche, mais le temps qu'il a réussi à conserver est ajouté au temps de base dont son partenaire maître de midi dispose pour la deuxième partie. C'est le maître de midi qui remporte la deuxième partie qui emmène son équipe en finale, que son coéquipier ait remporté la première partie ou non. Lors des 12 Coups de la Rentrée, l'équipe étant composée de deux célébrités, ce sont les femmes qui jouent la première partie et les hommes la deuxième ; c'est donc l'homme qui remporte cette deuxième partie qui emmène l'équipe en finale.

La finale : Le coup de maître
Première version
Cette version était jouée jusqu'au 2 octobre 2010.

Le finaliste doit répondre à cinq questions. La première n'a pas de proposition de réponse, la seconde a deux propositions, la troisième a trois propositions, la quatrième a quatre propositions et la cinquième a cinq propositions. Le candidat dispose de 10 secondes pour répondre à chaque question. Chaque bonne réponse permet de valider un chiffre de la somme accumulée par le candidat durant l'émission, jusqu'à atteindre la totalité de la somme si le candidat répond correctement aux cinq questions. Au maximum, il peut gagner 10 000 € (s'il n'a gagné aucun duel), 20 000 € (s'il a gagné un duel contre un adversaire ayant 10 000 € dans sa cagnotte) ou 30 000 € (s'il a gagné deux fois 10 000 € ou une fois 20 000 € lors de duels).

Le candidat ne gagne néanmoins que la moitié de la somme du coup de maître, l'autre moitié étant reversée à un téléspectateur.

En fonction du temps disponible pour la fin de l'émission, soit le candidat répond d'abord aux cinq questions puis les réponses sont vérifiées une par une à la fin du jeu, soit la vérification s'effectue immédiatement après chaque question.

Deuxième version
Cette version est jouée depuis le dimanche 3 octobre 2010.

Le finaliste doit répondre à cinq questions. Chaque question comporte trois propositions de réponses, dont une masquée comme dans le coup d'envoi. Il n'y a pas de limite de temps pour répondre. Le candidat démarre le jeu avec la somme accumulée durant l'émission, et chaque erreur divise cette somme par 10. Au maximum, il peut gagner 10 000 € (s'il n'a gagné aucun duel), 20 000 € (s'il a gagné un duel contre un adversaire ayant 10 000 € dans sa cagnotte) ou 30 000 € (s'il a gagné deux fois 10 000 € ou une fois 20 000 € lors de duels), à partager avec un téléspectateur. Si le candidat se trompe trois fois, il ne remporte pas d'argent pour l'émission en cours.

Contrairement à l'ancienne version, la vérification des réponses s'effectue désormais systématiquement après chaque question.

Un candidat peut passer de 10 000 € à 30 000 € en remportant le second duel où l'adversaire perdant a 20 000 € dans sa cagnotte. Celle-ci est cédée au candidat gagnant.

Le candidat ne gagne néanmoins que la moitié de la somme du coup de maître, l'autre moitié allant à un téléspectateur.

Dans les deux versions, lorsque le candidat répond correctement aux cinq questions, il réalise un coup de maître, selon la terminologie du jeu.

Émissions spéciales
Lors des émissions spéciales4, les candidats n'ont pas de cagnottes. Le vainqueur tente un coup de maître avec des règles proches de celles de la deuxième version, mais dont le montant est déjà défini. Comme dans les émissions normales, il y a cinq questions avec trois possibilités de réponses et le candidat perd un 0 de la somme avec une mauvaise réponse ; à la troisième mauvaise réponse, aucun gain n'est remporté. La somme gagnée va aux téléspectateurs (pour les émissions spéciales masters diffusées à midi) ou à une association (pour les émissions spéciales en première partie de soirée, sauf pour les 12 Coups de Noël 2011 et le Bal des 12 Coups 2012 où un membre du public est tiré au sort pour rejoindre l'équipe gagnante sur le plateau et répondre avec leur aide aux questions du coup de maître pour gagner la moitié de la somme en jeu, l'autre moitié allant à un téléspectateur).

Lors des masters en 2011, le gain en jeu est de 10 000 € pour la première émission, 30 000 € pour la deuxième et 50 000 € pour la dernière.

Lors des masters de 2012 à 2016, le gain en jeu est de 10 000 € pour la première émission ; la somme en jeu augmente ensuite de 10 000 € par émission pour atteindre un maximum de 50 000 € le jour de la finale.

Lors des émissions masters du Combat des Maîtres en 2017, le gain en jeu est de 10 000 € pour la première émission ; la somme en jeu augmente ensuite de 10 000 € par émission pour atteindre un maximum de 60 000 € pour la dernière émission diffusée à midi. Lors de la finale (diffusée en première partie de soirée), le vainqueur, accompagné d'une célébrité, joue le coup de maître pour faire gagner jusqu'à 40 000 € à une association.

Lors des émissions masters du Combat des Maîtres en 2018, 20 000 € sont en jeu lors de chaque coup de maître. Le total des gains remportés durant la semaine est mis en jeu pour les téléspectateurs lors de la finale en première partie de soirée.

Lors des émissions masters du Match de l'Été en 2019, le gain en jeu est de 30 000 € lors de chaque émission diffusée à midi.

Lors des émissions spéciales en première partie de soirée, la somme en jeu est toujours de 50 000 € (sauf lors de la finale du Combat des Maîtres en 2017).

En outre, lors des masters, la partie suivante(l' Étoile mystérieuse) n'est pas jouée après le coup de maître. Le vainqueur se qualifie directement pour l'émission suivante où il fera face à trois autres candidats, sauf lors du Match de l'Été en 2019 où le vainqueur se qualifie pour l'émission finale en première partie de soirée, où il rejoindra l'une des deux équipes qui s'affronteront.

Bonus : L'Étoile mystérieuse
Le maître de midi peut remporter la vitrine aux cadeaux, nommée l'étoile mystérieuse. Initialement, elle contient deux cadeaux, dont le plus souvent une voiture. Pour la remporter, le candidat doit reconnaître la célébrité (ou éventuellement le lieu ou le monument dans la première version de l'épreuve) sur une image masquée par des cases. En plus des vingt cases dévoilées dès l'apparition d'une nouvelle étoile, chaque bonne réponse donnée lors du coup de maître permet de dévoiler une case supplémentaire (dans la première version, aucune case n'est dévoilée d'office au début mais deux cases sont dévoilées par bonne réponse lors de la première apparition d'une étoile, puis une case par bonne réponse pour les émissions suivantes). Une fois l'image apparue, le candidat a 12 secondes, comptées par le retentissement des 12 coups de midi, pour visualiser l'image pendant que l'animateur rappelle les propositions déjà formulées ; à la fin du temps, l'image est masquée et le candidat énonce sa proposition de réponse. Si le candidat trouve le sujet se cachant derrière l'étoile, il remporte les cadeaux et une nouvelle étoile est mise en jeu dès l'émission suivante. Sinon, l'étoile est remise en jeu le lendemain, avec un cadeau supplémentaire.

Cette épreuve a connu trois versions :

Première version (du 28 juin au 30 octobre 2010) : les cases recouvrent tout l'écran en forme d'étoile ; la plupart des cases sont carrées, mais celles situées près des pointes de l'étoile peuvent avoir une forme différente. Le sujet à identifier peut être un personnage, un monument ou un lieu. Après avoir fait une proposition, c'est Eulalie qui annonce si sa réponse est bonne ou mauvaise.
Deuxième version (du 31 octobre 2010 au 19 janvier 2018) : l'étoile est en forme de rectangle de 10 × 13 cases, soit 130 cases, et celles-ci sont désormais toutes carrées. Le sujet est obligatoirement une célébrité. Si le candidat trouve la bonne réponse, l'image réapparaît intégralement (sans aucune case la masquant). Dans le cas contraire, un jingle descendant se fait entendre.
Troisième version (depuis le 20 janvier 2018) : similaire à la deuxième version, mais l'image est désormais un montage comprenant plusieurs indices visuels permettant d'identifier la célébrité ; une photo de celle-ci est visible sur l'image lorsque toutes les cases ont été dévoilées.
Le gagnant de l'émission — devenu le maître de midi — remet son titre en jeu le lendemain pour tenter d'augmenter ses gains qu'il cumulera jusqu'à son élimination5.

À partir de 2012, durant l'été ainsi que la période des fêtes de fin d'année, les cases sont plus petites et sont au nombre de 204 (le rectangle est alors composé de 12 × 17 cases) au lieu de 130, mais en contrepartie, les cadeaux proposés ont plus de valeur que pour les étoiles classiques.

L'étoile qui a nécessité le plus de temps avant d'être découverte a été mise en jeu du 28 novembre 2017 au 19 janvier 2018 (ce fut ainsi la dernière étoile de la deuxième version de l'épreuve), soit pendant 52 jours. Il s'agissait de Franck Provost, découvert par Océane. Elle valait 65 961 €. En revanche, l'étoile ayant mis le moins de temps à être découverte (une seule émission) date du 31 octobre 2010, lorsque le candidat Pierre-Marie a trouvé Jean-Pierre Pernaut du premier coup.

L'étoile avec la plus grande valeur a été mise en jeu à partir du 15 décembre 2018 et découverte le 30 janvier 2019 par Benoît, qui a proposé Jacques-Yves Cousteau. La valeur totale de cette étoile s'est élevée à 100 108 €.

Lors des émissions spéciales masters de 2011 à 2016 ainsi que lors des deux premières émissions spéciales en première partie de soirée, il n'y avait pas d'étoile à découvrir et l'émission se terminait directement après le coup de maître. Depuis les 12 Coups de Noël 2012, une étoile spéciale est mise en jeu lors de chaque prime, avec une image tirée d'un film et des règles proches de celles de la deuxième version. L'objectif est de trouver le nom du ou des personnages représentés ou bien le titre du film. Jusqu'aux 12 Coups de Soleil 2016, vingt cases sont dévoilées pour chaque bonne réponse lors du coup de maître et un téléspectateur tiré au sort remporte les cadeaux si les candidats trouvent la bonne réponse. À partir des 12 Coups de Noël 2016, l'étoile est désormais composée uniquement d'une somme d'argent ou d'un voyage et peut être remportée par un téléspectateur ayant identifié le titre du film en répondant par téléphone ou par SMS ; les candidats sur le plateau ne découvrent l'étoile que pour confirmer la réponse aux téléspectateurs. Lors des émissions de Noël, une case est dévoilée pour chaque bonne réponse au coup de cadeaux, puis vingt cases supplémentaires pour chaque bonne réponse au coup de maître. Lors des émissions spéciales du Combat des Maîtres, une case est dévoilée à chaque bonne réponse lors du coup de maître des émissions de midi, puis lors de la finale en prime-time, une case supplémentaire est dévoilée pour chaque bonne réponse au coup de cadeaux et douze cases (treize en 2018) par bonne réponse lors du coup de maître. Seul le vainqueur de la finale tente de découvrir l'étoile à l'issue de celle-ci.
La somme inscrite sur l'écran pour le total des gains du maître de midi est l'ensemble de ses gains après partage avec un téléspectateur par émission + les cadeaux qu'il a remportés lors de l' Étoile mystérieuse. Par exemple, pour un candidat ayant gagné 30 000 €, la somme inscrite sur l'écran ne sera augmentée que de 15 000 €, mais le montant total de l' Étoile sera augmenté de la valeur inscrite avant ce jeu bonus. La somme indiquée pour le total des gains correspond donc aux gains réels du candidat, et non à la somme qu'il doit partager avec un téléspectateur.

Maîtres de midi
Record de participations
Christian Quesada6 dit « Le professeur », de l'Ain, participant pour la première fois le 4 juillet 2016 et éliminé le 14 janvier 2017 avec 193 participations (et 192 victoires), détient le record de participations ainsi que le record de gains de 809 392 €. Il perd au coup fatal, face à une candidate prénommée Claire, qui a terminé la manche avec 0,40 seconde d'avance, sur la question : « Quel chanteur de rock américain a été l'époux de Dita Von Teese de 2005 à 2007 ? », à laquelle il n'a pas pu répondre dans le temps imparti. Il devient ainsi le deuxième plus grand gagnant de l'histoire des jeux télévisés en France en matière de gains, devant un candidat de l'émission À prendre ou à laisser qui avait remporté 620 000 € à l'été 2004, et derrière une candidate prénommée Marie qui avait gagné 1 000 000 € dans l'émission Qui veut gagner des millions ?, là aussi en 2004.

Christian est le premier maître de midi à atteindre les 100 victoires, le 12 octobre 2016. Il reçoit à cette occasion une médaille en forme d'étoile, distribuée pour la première fois dans l'histoire du jeu.

Le 7 août 2019, Paul reçoit une médaille pour sa 100e participation.

Les Asturies

La principauté des Asturies (Principado de Asturias en espagnol et Principáu d'Asturies en asturien) est une communauté autonome uniprovinciale d’Espagne. Elle a obtenu le statut de principauté lorsque l’héritier de la couronne d’Espagne a obtenu le titre de prince des Asturies. Sa capitale est la ville d’Oviedo (Uviéu ou Uvieo en asturien).

Son territoire représente une superficie de dix mille kilomètres carrés et accueille une population qui dépasse légèrement le million d’habitants et qui régresse. La langue officielle est l’espagnol. L’asturien, aussi appelé bable, ne jouit pas d’un statut officiel, mais bénéficie d’une protection du Statut d’Autonomie des Asturies.

Les principales populations asturiennes se concentrent dans la zone centrale de la principauté, depuis la côte à l’intérieur en suivant les vallées rocheuses. La ville la plus peuplée est Gijón (Xixón), avec 272 365 habitants, suivie de la capitale de la communauté autonome, Oviedo, avec 212 174 habitants et d'Avilés, qui compte 79 514 habitants. Cette dernière ville a une zone métropolitaine de 130 000 habitants et est à la tête d’une région comptant près de 200 000 habitants. Les communes ou « conseils » dont la population est d'environ 50 000 habitants sont Siero (48 991 hab.), Langreo (avec La Felguera et Sama) « Llangréu », 46 558 hab. et Mieres (45 943 hab.). Les données proviennent de l’Institut national de la statistique d’Espagne (INE) et datent de
Les Asturies sont situées sur la côte septentrionale de l'Espagne, délimitées à la frontière ouest par la Galice (province de Lugo), à l'est par la Cantabrie, au sud par la Castille-et-León et au nord par la mer Cantabrique.

Après la mort du roi Pélage (Pélage le conquérant ou Don Pelayo) vers l'an 737, le territoire asturien s’étend jusqu’à sa frontière traditionnelle entre les rivières Eo et Asón.

Sur la majorité des cartes géographiques faites depuis le xvie siècle, on peut voir les Asturies divisées en deux : les Asturies d’Oviedo et les Asturies de Santillana. Le territoire des Asturies d’Oviedo s’étend de la rivière Eo, sa frontière occidentale, jusqu’à la commune de Ribadesella, où commencent les Asturies de Santillana. Celles-ci arriveraient juste un peu plus loin que Santander, ses frontières orientales se situant à la rivière Asón. Au Sud, les Asturies finissent aux monts Cantabriques.

C'est sur la carte géographique éditée en 1700 par Charles Hubert (premier géographe du roi d'Espagne) que l'on commence à appeler « Principauté des Asturies » les deux Asturies toujours divisées.

Les contours actuels se dessinent à l'implantation en 1835 de la division provinciale calquée sur le modèle français, amenant au même moment la disparition des Asturies de Santillana, ce qui fait que le territoire partant de la rivière Deva s'intègre à la province de Santander, l'actuelle Cantabrie.

Climat
Le climat des Asturies est océanique, très humide toute l'année avec des hivers très doux et des étés moins chauds que dans le reste de l'Espagne. Les gelées sont très rares en plaine, de même que les jours de canicule.
Le nom du pays vient de l'un de ses peuples anciens, les Astures1, habitants celtibères2 des bords de la rivière Astura ou Asturis, appelée Estula au moyen-âge (aujourd’hui appelée Esla) jusqu’à la domination romaine1. Le nom “Astures” n’englobait pas seulement les peuples du plateau (les outre-monts), mais aussi ceux du Nord (les ultramontains)3.

L'historiographe espagnol Gil González de Ávila prétend que l'un des écuyers de Memnon, venant d'Orient, portait le nom d'Astyr ou Astur. De ce nom proviendrait Asturica Augusta, le nom antique de la cité romaine qui précéda la ville d'Astorga en Castille et aussi le nom du peuple des Astures4.

L'étymologie du nom “Astura” est discutée. Deux hypothèses sont avancées5 :

le latin aestuarium : estuaire ;
le celte stour : « rivière », également connu en Bretagne antique (il existe aujourd’hui trois rivières au nom de “Stour” dans le Kent, le Suffolk et le Dorset et à l’embouchure de l’Elbe se trouve une autre rivière, “Stör”, autrefois appelée “Sturia” ; dans le Piémont vivait le peuple celte des Estures ainsi qu’un fleuve, le “Stura”. La même racine perdure encore en gaélique et en breton dans les mots “ster” et “stour” qui signifient “rivière”, “fleuve”). Cette seconde hypothèse existe en deux versions : pour l'une, basée sur les auteurs romains, le nom remonterait aux celtibères antiques ; mais pour l'autre, il aurait évolué en “Estura”, “Estula” et “Esla” avant d'être « re-celtisé » par les invasions britonniques du vie siècle.
Histoire
Préhistoire et antiquité
Occupée par des groupes d’humains depuis le Paléolithique inférieur, les Asturies se caractérisent durant le Paléolithique supérieur par des peintures rupestres à l’est du territoire. Au Mésolithique on vit se développer une culture nouvelle, l’Asturiense ; puis s’est introduit l’âge du bronze, caractérisé par les mégalithes et les tumuli. À l’âge du fer, le territoire fut soumis à l’influence culturelle celte. Le peuple celte des Astures comprenait des tribus comme les Lugons (en latin, Luggoni), les Pésiques (Paesici), et d’autres qui peuplèrent tout le territoire asturien de castros, des villages fortifiés. L’influence celte perdure encore aujourd’hui avec les noms de rivières, de montagnes et lieux ainsi que des noms de peuples et certains prénoms. Selon le linguiste catalan Joan Corominas, le nord-ouest de la péninsule Ibérique conserve le plus grand nombre de mots préromains des langues ibéro-romanes.

La conquête romaine entre 29 et 19 av. J.-C. fit entrer les Asturies dans
Époque contemporaine
Le 25 mai 1808, l'Assemblée générale de la Principauté des Asturies déclare la guerre à la France et se proclame souveraine en levant sa propre armée et en envoyant des ambassadeurs à l'étranger, devenant par là le premier organisme espagnol officiel à entreprendre cette démarche. De février 1810 à août 1811, elle est gouvernée par une assemblée élue, la Junte supérieure, première expérience de régime parlementaire en Espagne : celle-ci qui administre un territoire en partie envahi, veille à nourrir la province en important du grain de l'étranger, place sous séquestre les biens de l’Église et ceux des afrancesados. Elle tente d'obtenir des subsides des Cortes de Cadix pour ravitailler les troupes mais, malgré le soutien du général Francisco-Xavier Losada, n'a que peu d'autorité sur la population et l'armée6.

En 1820, Rafael del Riego, né à Tuña (en) dans les Asturies, prend la tête du premier soulèvement constitutionnel. Il proclame à Cádiz le rétablissement de la Constitution de 1812. Ce pronunciamiento s'étend à une grande partie de l'Espagne, provoquant en retour l'expédition française de 1823. Accusé de républicanisme, Riego est pendu en 1823. L’Himno de Riego sera l'hymne de la Seconde République espagnole (1931-1939).

Dès 1830 commence l'extraction du charbon, initiée par la Révolution industrielle. Plus tard s'établisent les industries sidérurgiques et navales. Ainsi, les Asturies deviennent un des hauts lieux du mouvement ouvrier et du syndicalisme espagnol, le plus souvent proche de l'anarcho-syndicalisme.

Sous la Seconde République espagnole, le 6 octobre 1934, une grève générale pour protester contre le gouvernement de la CEDA, dégénère en de graves affrontements. L'armée est envoyée pour réprimer la révolte, sous le commandement de Francisco Franco Bahamonde. Les ouvriers asturiens portent la grève plus loin et font une vraie révolution, appelée la « Commune asturienne », déclarant la « République des Ouvriers et Paysans des Asturies ». Isolés, ils sont finalement défaits. Franco décide de planifier les opérations militaires comme dans une guerre coloniale, en y envoyant la Légion Étrangère et les troupes arabes du Maroc, réputées pour leur férocité. Il eut besoin de plus de 40 000 hommes (Guardia Civil, Guardia d'Asalto, armée africaine, infanterie et marine). La répression est terrible: 3 000 morts, 7 000 blessés, 30 000 emprisonnés (beaucoup d'entre eux furent aussi torturés), et plusieurs milliers mis au chômage. Sur les 40 condamnations à mort prononcées, 4 sont effectivement exécutées.

La guerre civile entraîne la division des Asturies en deux camps. La capitale, Oviedo, est prise par les insurgés, tandis que le reste est sous le contrôle de la République. La Galice, la Castille et la Navarre sont prises par les troupes nationalistes, de telle sorte qu'apparaît le Front Nord, c'est-à-dire une région constituée par les Asturies, la province de Santander et le Pays basque, qui restent fidèles à la légalité, mais isolées du reste du territoire républicain. Les troupes navarraises avancent sur le Pays basque, affrontant une forte résistance, mais le Parti nationaliste basque cherche une reddition unilatérale avec les Italiens par le biais du Vatican durant le printemps de 1937. Les troupes franquistes lancent ensuite leur campagne du nord et avancent vers Santander à partir du sud. Étant la province la plus petite et la moins peuplée, la résistance y est impossible. Dans le Pays basque, la moitié orientale (Guipuzcoa et Alava) est déjà dans les mains des insurgés. Le chef du gouvernement basque, José Antonio Aguirre, ordonne aux gudaris (15 bataillons) de se concentrer dans la région de Santoña (province de Santander). Les Basques négocient une paix séparée avec les Italiens du Corpo Truppe Voluntarie (accords de Santoña, août 1937). Le général Franco n'en respecte pas les conditions.

Quelques troupes basques et de Santander se replient vers les Asturies. Le Pays basque tombé, Santander, la plus grande partie de Léon, de la Galice et la mer sont sous le contrôle de la marine franquiste et les Asturiens sont isolés. Pour mieux gérer la situation, on met en place le « Conseil Suprême des Asturies et de Léon », plus tard nommé le « Conseil Souverain ». Le président asturien, Belarmino Tomás, tente de faire reconnaître l'indépendance des Asturies par la Société des Nations, ce qui irrite le gouvernement républicain espagnol7. L'affaire n'arrive pas à être traitée devant l'organisation internationale, très probablement à cause de l'intervention du Parti socialiste, auquel appartenait Belarmino Tomás. C'est la troisième fois que les Asturies déclarent leur indépendance depuis l'époque lointaine du Royaume Asturien.

Pendant deux mois, les Asturies résistent avec une grande ténacité, assaillies à l'ouest par les troupes galiciennes (les "Mariscos"), par le sud, et par l'est (Brigadas Navarras). L'aviation de Franco fait de grands ravages. Des avions allemands, sous le commandement d'Adolf Galland, futur as de la Seconde Guerre mondiale, attaquent la ville de Gijón et l'est des Asturies. Dans la bataille de l'Est ou d'El Mazuco, les avions de la Luftwaffe (Légion Condor) pratiquent une nouvelle méthode, le bombardement massif avec des bombes explosives aussi bien qu'incendiaires (testées précédemment à Guernica).

L'avance implacable des troupes de Franco fait que des milliers de personnes, civils et combattants, se replient vers Gijón. Beaucoup essayent de s'enfuir par la mer, mais le blocage maritime rend cette fuite presque impossible. Quelques-uns arrivent en Bretagne, dans les ports de Lorient, Nantes ou Saint-Nazaire en particulier. Les autorités françaises reconnaissent comme gouvernement légitime le Conseil Souverain des Asturies. Les réfugiés obtiennent de la nourriture et des soins médicaux et finalement un train est mis à leur disposition. Des combattants asturiens traversent la France jusqu'en Catalogne, où ils continuent le combat jusqu'à la fin de la Guerre Civile.

D'autres combattants restent sur place sans pouvoir faire autre chose que poursuivre la lutte de guérilla, ce qui va donner lieu à l'apparition du maquis, qui durera jusqu'aux années 1950.

« La guerre civile espagnole ne fut pas un évènement spontané ; ni la conséquence intrinsèque du régime républicain ; ni une malédiction tombée du ciel. Elle fut provoquée par un coup d’État déclenché par un groupe de militaires de haut rang, dirigé par le général Emilio Mola, le « Directeur », qui n’hésita pas à lancer les troupes sous ses ordres contre l’Espagne fidèle au gouvernement de la République. Son éclatement ne surprit personne. Ce fut le dernier acte d’un long processus commencé avec la révolution d’octobre 1934 dans les Asturies, suivi par les élections de février 1936 qui divisèrent l’Espagne en deux blocs antagonistes quasiment équilibrés. La bourgeoisie, qui avait frémi d’horreur lors des évènements de 1934, en était arrivée à penser qu’une dictature militaire valait mieux que la « chienlit rouge » qui gouvernait le pays.
Deux évènements corollaires provoquèrent l’étincelle qui allait conduire à la guerre civile. Le 12 juillet, un lieutenant de la Garde d’assaut, José Castillo, fut abattu par des phalangistes en plein centre de Madrid. Le 13 juillet, en représailles, un groupe de gardes d’assaut républicains enleva et assassina le député Calvo Sotelo, chef de l’opposition parlementaire, proche des courants fascisants. La classe dirigeante et les milieux d’affaires, horrifiés par cet évènement, encouragèrent les éléments les plus conservateurs de l’armée à intensifier les préparatifs pour un soulèvement.
L’insurrection fut déclenchée à Melilla le 17 juillet 1936, quelques heures avant la date prévue. L’avion du vieux général Sanjurjo, le professionnel des pronunciamientos qui devait prendre la tête du soulèvement, s’écrase peu après son décollage près de Lisbonne, laissant le champ libre au général Franco. Le 18 au matin, le général Franco proclame la loi martiale dans l’archipel des Canaries avant de partir à bord de l’avion le Dragon Rapide pour le Maroc où il devait prendre la tête du soulèvement. Le même jour l’insurrection militaire s’étend à toutes les régions d’Espagne.

Charles Leclerc

Charles Leclerc (French pronunciation: ​[ʃaʁl ləklɛʁ]; born 16 October 1997) is a Monégasque racing driver, currently driving in Formula One for Ferrari. Leclerc won the GP3 Series championship in 2016 and the FIA Formula 2 Championship in 2017.[1][2]

Leclerc made his Formula One debut in 2018 for Sauber, a team affiliated with Ferrari, for which he was part of Ferrari Driver Academy. With Sauber having finished last the year before, Leclerc led the charge to improve the finishing position in the constructors' championship to eighth, being the highest ranked of the two Sauber drivers.[3] Leclerc agreed on a contract with Ferrari for the 2019 season where he is driving alongside Sebastian Vettel. Leclerc became the second-youngest driver to qualify on pole position in Formula One during his first Ferrari season in Bahrain. The 2019 season also saw Leclerc take his first career win in Belgium.
Early career
2005–2013: Karting
Leclerc began his karting career in 2005, winning the French PACA Championship in 2005, 2006 and 2008.[4] In 2009 he became French Cadet champion before moving up to the KF3 class in 2010, where he won the Junior Monaco Kart Cup.[5] He continued in the KF3 class for 2011, winning the CIK-FIA KF3 World Cup, the CIK-FIA Karting Academy Trophy and the ERDF Junior Kart Masters.[6] During the year, Leclerc also became a member of Nicolas Todt's All Road Management company.[7]

Leclerc graduated to the KF2 category in 2012 with the factory-backed ART Grand Prix team, winning the WSK Euro Series title,[8] as well as finishing runner-up in the CIK-FIA European KF2 Championship and the CIK-FIA Under 18 World Karting Championship.[9] In his final year of karting in 2013, Leclerc claimed sixth position in the CIK-FIA European KZ Championship and finished second in the CIK-FIA World KZ Championship, behind current Red Bull Formula One driver Max Verstappen.[10]

2014–2015: Formula Renault, Formula Three and GP3
In 2014 following a crash at the Japanese Grand Prix Charles lost his lifelong friend and godfather Jules Bianchi. In 2014, Leclerc graduated to single-seaters, racing in the Formula Renault 2.0 Alps championship for British team Fortec Motorsports.[11] During the season, he took seven podium positions, including a double victory at Monza,[12] to finish runner-up in the championship behind Koiranen GP's Nyck de Vries.[13] Leclerc also won the Junior Championship title at the final race of the season in Jerez, finishing ahead of Russian teenager Matevos Isaakyan.[14]

Leclerc also took part in a partial Eurocup Formula Renault 2.0 season with Fortec as a guest driver. In the six races he contested he finished on the podium three times, taking a second place at the Nürburgring followed by a pair of second-place finishes at the Hungaroring.[15]

Leclerc graduated to Formula Three in 2015, racing in the FIA Formula 3 European Championship with Dutch team Van Amersfoort Racing.[16] At the opening round of the season in Silverstone, Leclerc inherited pole position for the second and third races of the weekend after original pole-sitter Felix Rosenqvist was excluded for a technical infringement.[17] He went on to take his first race victory in the third race of the weekend, ahead of Antonio Giovinazzi and Jake Dennis.[18] He took his second victory at the following round in Hockenheim, winning the third race as well as taking two additional podiums and three rookie victories over the course of the event.[19] Leclerc scored his third win in the first race at Spa-Francorchamps which saw him take the lead in the championship. However, Leclerc finished fourth in the standings, mostly due to damage sustained to his car's chassis following a collision with Lance Stroll at Zandvoort.

In November 2015, Leclerc finished second at the Macau Grand Prix.

In December 2015, Leclerc partook in post-season testing with ART Grand Prix and Arden International. In February 2016, de Vries confirmed that Leclerc would race in the 2016 season.[20] ART signed Leclerc the following week. With the team, he claimed three victories and took the title in Abu Dhabi, despite crashing out in the feature race.

2017 season: FIA Formula 2 Championship
The week following his victory in the GP3 title race, Charles Leclerc was confirmed to be graduating to the Formula 2 series for the 2017 season with Prema Racing, alongside fellow GP3 racer and Ferrari junior Antonio Fuoco.[21]

He made his debut at Bahrain, where he took pole position for the feature race, but only finished third.[22] In the sprint race, his Prema team chose to take a mid-race pit stop, which is very uncommon in the shorter sprint races. He pushed harder on his medium Pirelli tyres, creating a nine second lead before pitting. This would drop him down to 14th place, but Leclerc overtook 13 cars and took victory by overtaking Luca Ghiotto on the final lap.[23] After taking pole position for the second time in a row, he then fought off Ghiotto to win again in the Catalunya feature race, despite a radio issue.[24][25]

Leclerc did not score any points at his home round at Monaco. He was on pole, but retired from the lead of the race with a suspension problem. The retirement also meant he would start the sprint race from the back of the grid, and in this race he collided with Norman Nato whilst trying to make his way up the grid, which ultimately resulted in both drivers retiring from the race. He retained the championship lead despite the bad weekend, which he described as 'hugely disappointing'.[26][27][28]

Leclerc took a fourth consecutive pole at a race Azerbaijan, which he dedicated to his late father, Herve.[29] He converted this into another win, although the race was red flagged five laps before the scheduled end.[30] In the sprint race, he started from eighth, and dropped to tenth early on, but fought back to sixth. The retirement of the race leader, his title rival Oliver Rowland, and De Vries, who was also ahead of Leclerc, meant Leclerc improved to fourth. He then passed Nicholas Latifi and Jordan King, and began to close on the new leader, Nato. He passed Nato, but had been given a 10-second penalty for failing to slow for yellow flags, and therefore finished second.[31]

In Austria he took his fifth pole position, and then won the feature race from pole despite coming under pressure from teammate Fuoco, and towards the end, the DAMS of Latifi.[32][33] He would retire from the sprint race after colliding with Fuoco and spinning out.[34] By taking pole for the sixth time for the next race, at Silverstone, he matched the record for most pole positions in a row, which was set by Stoffel Vandoorne in 2014 and 2015, when the series were called GP2 Series. He won the feature race, even after his car set alight during the race, and even after one of his wing mirrors detached in the closing stages.[35]

He would not start from pole in Hungary, despite taking his seventh successive pole position, as he was disqualified for a technical infringement. Despite starting from the back, he was in 12th position by turn 1. Using an alternative tyre strategy that saw him start on the medium tyres, Leclerc was stuck behind Alexander Albon, who was on the same strategy, although he eventually got past and would finish fourth. He would also finish fourth in the sprint race the next day, giving him a 50-point championship lead over Rowland.[36][37][38]

For the Belgian rounds, Leclerc again took pole and won the race by a convincing margin of over 20 seconds, however his win was disqualified as one of his skidblocks was excessively worn. Having to start in 19th place, Leclerc managed to go back up to 5th place and finish 3.8 seconds behind the race winner, Sérgio Sette Câmara.
For the Italian feature race, Leclerc was battling for the lead however on the final lap, he was involved in an accident with De Vries. After starting towards the back of the grid for the second consecutive sprint race, Leclerc managed to fight his way back to 9th position, albeit out of the points.

With a 57-point margin over Rowland heading into the penultimate rounds at Jerez, Leclerc gained his 8th pole position of the season, with both of his timed laps being good enough for pole position. In the feature race, Leclerc dominated most of the early stint on soft tyres and was able to overtake most of the runners on the alternate strategy. With 7 laps to go however, Nobuharu Matsushita collided with Santino Ferrucci, which brought out the safety car. At the point that the race resumed, Leclerc was misinformed over team radio that it was the "last lap" even though there were four laps to go,[39] so after pushing hard to build a gap Leclerc's tyres were "overheated badly"[39] with several laps still to run, yet despite his tyres being "completely gone" by the end Leclerc managed to hold off a charging Rowland by 0.23 seconds,[40] and claim the FIA Formula 2 championship in his rookie season in the main F1 feeder series.

In claiming the championship, Leclerc became the youngest ever champion of the main support series for Formula 1 at 19 years 356 days old, and the first driver since Nico Hülkenberg in 2009 to win the championship in their rookie season (a feat which only Nico Rosberg and Lewis Hamilton have previously accomplished) and is the only driver to claim a championship with the Dallara GP2/11 chassis in their rookie season.

For the sprint race, Leclerc started in 8th place, however due to his car's aggressive setup, he and his teammate, Antonio Fuoco, had to pit in the sprint race. Due to the aggressive pace of Leclerc however, he rose up through the field, yet because of the excessive wear on his tyres, he conceded 3 positions on the final lap and finished in 7th position.

For the final rounds at Abu Dhabi, Leclerc qualified in 6th place for the Feature race, his lowest starting position all season barring penalties. Despite this however, he managed to finish the highest of the alternate strategy runners in Abu Dhabi (Soft then Super Soft) in 4th place (he had made it up till 3rd until the final corner of the final lap where he was pipped by Antonio Fuoco). This position however was subsequently changed to second after the race winner, Oliver Rowland, and Fuoco were disqualified for excessive floor wear and under-inflated front tyres respectively.

For Leclerc's final race, he started in 7th position. He was initially able to make up 2 places but was running slower than the race leaders Alexander Albon and Nicholas Latifi. As the race progressed however, Leclerc started gaining time compared to his rivals and managed to take Latifi with a few laps to go. For the final three laps, DRS was disabled and yellow flags in the final sector meant that Leclerc was stuck behind Albon, however on the final lap, both drivers tangled, triggered by Leclerc nudging Albon, and both had a drag race which they constantly were pushing each other until Leclerc finally took the lead and won by 1.293 seconds his final victory in his last ever F2 race.
2019 season
On 11 September 2018, Scuderia Ferrari announced the hiring of Leclerc for the 2019 season, replacing Kimi Räikkönen, who moved to Alfa Romeo.[47][48] While initially only announced for 2019, a few days later, then-Ferrari team principal Maurizio Arrivabene indicated that Leclerc's contract was going to be four seasons long, running "at least until 2022".[49] Leclerc made his first test day as an official Ferrari race driver on 28 November 2018 in Abu Dhabi.[50]

In his first Grand Prix driving for Ferrari, he started and finished in fifth position at the Australian Grand Prix. In his second qualifying for Ferrari, at the Bahrain Grand Prix, he qualified on pole position for the first time in his F1 career, having the fastest times in 2 of the 3 practice sessions and in all of the qualifying sessions in the race, setting a new track record, and becoming the youngest driver to score a pole position for Ferrari.[51] Leclerc led for the majority of the race, but lost the lead and was overtaken by Lewis Hamilton and Valtteri Bottas due to his engine dropping a cylinder with a failed fuel injector. He finished 3rd after the Renaults of Daniel Ricciardo and Nico Hülkenberg both retired on Lap 54 of the race, which caused the deployment of the safety car and prevented Verstappen from overtaking Leclerc, leading to the first podium of his F1 career.[52]

In China, Leclerc qualified 4th behind Vettel. After overtaking his teammate during the start, he was asked to yield and let Vettel pass. He eventually finished the Chinese Grand Prix in 5th.[53] In Azerbaijan, he was the favourite for pole position until a crash in the second qualifying session ended his contention. He started 8th after penalties for the two Alfa Romeos and finished the race 5th with an extra point for the fastest lap of the race.[54] At the following race in Monaco, he qualified 16th, as part of Ferrari's erroneous strategy that kept him in the garage to save tyres, underestimating track evolution at the end of the qualifying session. He was however promoted to 15th following Antonio Giovinazzi's grid penalty. He overtook Lando Norris and Romain Grosjean but suffered a puncture after a failed attempt to pass the Renault of Nico Hülkenberg. He also suffered severe floor damage to his car, leading to his second retirement at his home race. Leclerc qualified 3rd in Canada, ahead of Daniel Ricciardo in the Renault and behind Lewis Hamilton in the Mercedes. He would finish in the same position, his second podium finish of the season and of his career, behind the controversial 1-2 finish of Hamilton and teammate Sebastian Vettel. He would finish third again in France, having caught up to second-placed Bottas in the closing laps. At the Austrian Grand Prix, he qualified on pole position, the second pole of his Formula 1 career. He subsequently finished second after colliding with Red Bull's Max Verstappen, having led for the major part of the race.[55] The incident was investigated by the stewards after the race, who called it 'a racing incident' and decided against taking action as neither of them was, wholly or predominantly, to blame for the incident. [56]

In the British Grand Prix, he qualified P3 ahead of Max Verstappen.[57] He eventually finished the race P3 and was also voted 'Driver of the day' for defending his position against numerous attacks by Verstappen during the early stages of the race. [58] This was his fourth consecutive podium finish of the season. [59] In the German Grand Prix, he qualified P10, despite having finished in the top two in all the three Free Practice (FP) sessions, after an issue with the fuel system prevented him from setting a lap time in the final qualifying session (Q3). [60] In what turned out to be a sensational rain-hit race, he started brilliantly, gradually making his way to P4 during the early part of the race. A questionable tactic by his team's strategists, of installing soft tyres even though the track was still wet, culminated in him losing control and crashing into the barriers on lap 29, leading to his second DNF of the season.[61]

In Hungary he suffered a rear-end crash in Qualifying but ended up still being able to finish it. He then went on to start and finish fourth.

The next race, the 2019 Belgian Grand Prix, saw Leclerc take his 3rd pole of the season, alongside teammate Sebastian Vettel in second – the second Ferrari front row lockout of the season after Bahrain. At the 2019 Belgian Grand Prix, Leclerc fended off the charging Mercedes of Lewis Hamilton to record his maiden Grand Prix win with Ferrari in his first season with the team, making him the youngest ever winner for Scuderia Ferrari. After the race had finished, the Monegasque dedicated his maiden victory to his long time friend, Anthoine Hubert. Anthoine had tragically lost his life the day prior, in a mid race accident on the same circuit, driving in F2. Anthoine and Charles had long been friends, taking part in the same karting race together in 2005, which kickstarted both of the young drivers' incredible careers. Leclerc's maiden win for the Scuderia puts an end to the team's victory drought, which had stretched from the end of the US Grand Prix of the year before, lasting a total of 15 Grands Prix.

His victory in Belgium also marks the first time a Monaco native has won a Formula One Grand Prix, which gives the young driver his 3rd "first" in the sport, being the first Monegasque driver to qualify on pole, set a fastest lap, and win a Grand Prix. In only a season and a half in the pinnacle of motorsport, he has already established himself as the most successful Monegasque in the history of the sport.

And due to his immense pace this season, in a not-so-competitive Ferrari, many big names in the sport have recognised him as one of the big talents of the future, among the likes of Max Verstappen and George Russell, with many going as far as to say he could very well be the next World Drivers Champion.

Yann Moix

Yann Moix /jan mwaks/1, né le 31 mars 1968 à Nevers (Nièvre), est un écrivain et réalisateur français, également chroniqueur à la télévision et dans la presse.

Il obtient le prix Goncourt du premier roman pour Jubilations vers le ciel en 1996, puis le prix Renaudot pour Naissance en 2013. Son premier long-métrage, Podium, adapté de son propre roman, remporte un important succès en 2004.

De 2015 à 2018, il est chroniqueur dans l'émission à succès On n'est pas couché diffusée le samedi soir, en deuxième partie de soirée sur France 2 et animée par Laurent Ruquier. Il forme dans un premier temps un duo avec Léa Salamé. Cette dernière quittant l'émission, il travaille avec Vanessa Burggraf, qui quittera l'émission après seulement une saison. Enfin, c'est avec Christine Angot qu'il effectue sa dernière saison.
Biographie
Famille
Cousin des écrivains catalans Terenci Moix2 et Ana María Moix dont la famille est liée au syndicaliste Josep Moix et au juge anti-corruption Manuel Moix (en)3, Yann Moix est le fils d'un masseur-kinésithérapeute et d'une secrétaire4.

En 2019, il raconte, dans son roman Orléans (2019) et en interview, avoir été un enfant battu, victime de diverses maltraitances de la part de ses parents5,6, ce que réfutent à la fois son père et son frère Alexandre7,8. Dans une lettre ouverte9, ce dernier accuse Yann, son « bourreau », de lui avoir infligé les sévices que Yann décrit dans son livre Orléans en les prêtant à ses parents7.

Formation
Il fait ses études primaires, puis secondaires, à Orléans10, où il obtient un baccalauréat scientifique11.

Yann Moix poursuit ses études à l'École supérieure de commerce de Reims, et obtient son diplôme en 199212. Il fait en parallèle des études de philosophie, à l'université de Reims11. Il est également diplômé de Sciences Po Paris en 199513 : son mémoire, sous la direction de Jean-Noël Jeanneney, est consacré à la ville de Vienne (Autriche).

Révélation littéraire
En classe de quatrième, il s'abonne au Bulletin des amis d'André Gide14.

Yann Moix est « découvert » en 1994 par Bernard-Henri Lévy15 ; Yann Moix contacte le littérateur, qui ne l'accepta qu'après un test : écrire en une demi-journée trois textes, l'un sur le fascisme en Italie, l'autre sur Federico Fellini et le troisième sur Germinal de Claude Berri16,17. Ensuite, Moix se rapproche également de Philippe Sollers18 et de Pierre Assouline19.

Son premier roman, Jubilations vers le ciel, reçoit le prix Goncourt du premier roman (1996)20, le prix François-Mauriac21 de l'Académie française et le prix Air-Inter Europe du premier roman22. Il s'agit du premier volet de la Trilogie de l'amour fou23, dont font aussi partie Les cimetières sont des champs de fleurs (1997), qui a reçu la bourse de la Fondation Hachette, et Anissa Corto (2000).

Presse écrite
Il collabore chaque semaine aux pages Culture du magazine Marianne, de 1998 à 2002. Il tient aussi une chronique littéraire dans le magazine Elle entre 2000 et 2003.

En 2004, il collabore à l'éphémère journal de l'écrivain Marc-Édouard Nabe, La Vérité24,25. Yann Moix, qui n'est plus ami avec Nabe à partir de 2007, déclare en 2015 que ce dernier devenait de plus en plus « un combattant contre Israël »26,27.

Entre 2008 et 2013, chaque jeudi, Yann Moix tient le feuilleton (chronique) du Figaro littéraire28. De janvier 2011 à juillet 2012, il réalise aussi chaque semaine une bande dessinée satirique dans Le Point. Il publie par ailleurs régulièrement depuis 2013 des grands reportages dans Paris Match29.

Télévision et radio
Yann Moix fait partie de 2010 à 2014 des chroniqueurs de l'émission On va s'gêner animée par Laurent Ruquier sur Europe 130,31. De janvier 2014 à mars 2014, il participe à L'Émission pour tous sur France 232. Il participe aussi entre 2014 et 2015 à l'émission de radio Les Grosses Têtes, suivant ainsi Laurent Ruquier à RTL.

De juin 2014 jusqu'en mai 2015, il participe au Duel d'Olivier Galzi, confronté à François Reynaert, sur I-Télé, chaque mardi, en direct, à 23 h 30.

À la rentrée 2015, il succède à Aymeric Caron comme chroniqueur polémiste dans l'émission On n'est pas couché, d'abord aux côtés de Léa Salamé sur France 233, puis de Christine Angot. Il annonce en février 2018 que la saison en cours (sa troisième) sera sa dernière dans l'émission.

Depuis octobre 2018, il anime Chez Moix sur Paris Première, une émission où des invités « de tous bords » discutent de la société contemporaine34.

Divers
Entre 2011 et 2015, Yann Moix anime le premier dimanche de chaque mois un séminaire au cinéma Saint-Germain, à Saint-Germain-des-Prés, pour la revue La Règle du jeu (fondée par Bernard-Henri Lévy) à laquelle il collabore depuis 1994. En 2011-2012, le séminaire était consacré à Kafka. En 2012-2013, à Francis Ponge. En 2013-2014, à Georges Bataille35. En 2014-2015, à Charles Péguy. Et en 2015-2016, à Aragon.

Depuis novembre 2011, Yann Moix est membre du comité d'honneur de l'Institut d'études lévinassiennes (fondé par Benny Lévy, Alain Finkielkraut et Bernard-Henri Lévy)36.

Il est membre du Collège de 'Pataphysique37, inspiré de l'œuvre d'Alfred Jarry, et il est décoré le 1er phalle 139 de l'ordre de la Grande Gidouille.

Moix a en outre écrit des chansons, notamment pour Arielle Dombasle et Diane Tell38.

Littérature
Écrits
Jubilations vers le ciel raconte comment un écolier de douze ans, Nestor, foudroyé à l'école communale par la beauté d'une certaine Hélène, poursuit celle-ci de son amour éperdu jusqu'à l'âge de quatre-vingts ans. Pour tenter de la séduire, il fera en sorte que, chaque jour de sa vie, Hélène soit étonnée par lui.

Les cimetières sont des champs de fleurs, sélectionné pour le prix Renaudot, est un roman beaucoup plus noir. À la suite de la mort accidentelle de ses enfants sur l'autoroute, un homme de quarante ans, Gilbert Dandieu, resté ce jour-là à la maison, fait vivre un calvaire à sa femme, survivante du drame, à qui il fait endosser la responsabilité de leur mort.

Anissa Corto, sélectionné pour le prix Goncourt, est un hommage proustien à la femme inaccessible. Le narrateur, dont le métier est d'endosser le costume de Donald Duck au Parc Disneyland, se fait croire pendant trois cents pages qu'il est en couple avec une Algérienne de son quartier de la Porte de Clignancourt, à Paris, quand cette dernière ignore jusqu'à son existence.

Moix passe ensuite à une Trilogie du monde moderne. Le premier roman de cette trilogie, Podium, sélectionné pour le prix Goncourt, narre les mésaventures d'un sosie de Claude François, Bernard Frédéric, pour qui la star est un nouveau Christ. Ce livre dénonce la célébrité facile et la perte d'identité.

Partouz, roman de Yann Moix le plus controversé, établit un lien entre les terroristes islamistes d'Al-Qaïda lors des attentats du 11 septembre 2001 et la peur du plaisir sexuel chez ces mêmes terroristes. Yann Moix a également publié en 2004 un recueil de poèmes, Transfusion, dont les thèmes récurrents sont le terrorisme, les femmes, le sexe et la mort.

Panthéon, enfin, est à la fois un hymne à François Mitterrand et un ouvrage autobiographique, dans lequel Yann Moix raconte son enfance maltraitée.

Son ouvrage Mort et vie d'Edith Stein pose lui entre autres la question des rapports entre judaïsme et christianisme.

En 2007, Moix a publié hors-commerce un hommage personnel au judaïsme intitulé Apprenti-juif, d'abord paru dans la revue La Règle du jeu, dirigée par Bernard-Henri Lévy. C'est déjà dans cette même revue que Moix avait publié ses premiers textes, consacrés à Gombrowicz, Fellini, Pasolini, ainsi que ses premiers pamphlets, dirigés notamment contre Alexandre Jardin, Marc-Édouard Nabe, Amélie Nothomb et Bernard Tapie.

À la mort de Michael Jackson, il écrit Cinquante ans dans la peau de Michael Jackson, un essai qui affirme, entre autres, que Michael Jackson a vécu sa vie à l'envers.

En 2010, il publie La Meute39, un essai sur la violence exercée mécaniquement, notamment via les réseaux sociaux, contre un seul individu. Il y étudie l'exemple de Roman Polanski.

Son roman, Naissance, reçoit le prix Renaudot40 après avoir figuré sur les premières sélections des prix Goncourt, Renaudot, Médicis et Décembre41. Ouvrage de près de 1150 pages, celui-ci commence par la naissance de l'auteur, mais, en réalité, « manie et entremêle des récits et des types d'écriture multiples »42.

Yann Moix publie en 2015 Une simple lettre d'amour, roman déchiré dans lequel il affirme que « les hommes ne savent pas aimer ».

L'essai qu'il sort en 2017, Terreur, se donne pour but de penser les attentats. Le livre interroge les effets du terrorisme sur notre psychologie collective, et tente de comprendre comment le processus de radicalisation peut être défini et expliqué.

En juin 2018, Moix publie Dehors, lettre ouverte qui s'adresse au président de la République Emmanuel Macron et qui soulève la façon dont sont traités les migrants à Calais.

Rompre, publié en 2019, est un roman dans lequel Moix s'interroge sur son passé amoureux et sur les ruptures qu'il a connues.

Les trois meilleures ventes de Yann Moix sont Naissance en 2013, avec 38 000 exemplaires vendus, Podium en 2002, avec 30 000 exemplaires vendus, et Partouz en 2004, avec 23 000 exemplaires vendus43.

Écriture
Selon Patrick Grainville, « chez Moix, le tragique est indissociablement lié au burlesque »44, pendant que Les Inrocks considère que Moix a « trouvé sa voie » dans « le burlesque et l’absurde »45.

Yann Moix revendique lui-même ce registre. Il déclare en effet au sujet de Dostoïevski : « Il y a tout chez lui : la théorie, le burlesque, la théologie, le suspense, l'action, des dialogues irréels, de l'humour… Il a le génie du hors sujet comme Proust, Céline ou Joyce… C'est ce que je veux faire ! »46.

Selon Pierre Assouline, Yann Moix est « né sous le signe de l’excès. […] Moix ne se refuse rien, et si une digression doit courir sur vingt pages, qu’elle courre ! Rien n’est hors-sujet puisque le sujet est partout. Enfin un auteur qui s’autorise ! ». Il ajoute toutefois, au sujet de Naissance, que « l'on dira que son auteur en fait trop, ce qui est vrai »47.

Bernard Pivot dit de lui qu'il est un « écrivain surdoué […] De cruelles métaphores jaillissent de sa plume. Le lyrisme ne lui fait pas peur. Il n'appartient pas à l'école des écrivains au style raplapla. C'est un provocateur qui jubile quand ses mots font mouche, y compris et surtout contre lui-même »48.

David Caviglioli ajoute cependant dans L'Obs qu'en « une phrase, on passe du poignant au ridicule, du prodige au médiocre. C’est aussi répétitif que bondissant. Ça irrite autant que ça épate. C’est à la fois humble et prétentieux. On y retrouve tout Moix. Ses obsessions: l’enfance maltraitée, la mystique juive, Péguy, la persécution. Son talent fatigant (il écrirait: «fatigant talent», lui qui aime tout renverser), duquel il ne se méfie pas assez »49.

Pour Le Temps, Yann Moix est « un auteur entier, vivant, écrivain par nécessité, anxieux et paradoxal […] Des fois, Yann Moix, quand il est écrivain, se dissimule dans des biographies dont il déborde, raconte d’autres vies que la sienne, tout en parlant de lui aussi. Quand il ne prend pas le prétexte d’un autre sujet que lui-même, il déborde quand même, écrit comme une fontaine, abonde, surabonde »50.

Réception
Le travail de Yann Moix partage régulièrement les critiques. Parmi les critiques favorables, François Busnel a écrit dans L'Express que Jubilations vers le ciel était « un des plus grands premiers romans du vingtième siècle ». Pour le magazine Lire, Mort et vie d'Edith Stein a « révolutionné un genre aussi suranné que l'hagiographie »51. Pour Le Figaro Magazine, Cinquante ans dans la peau de Michael Jackson est un livre « zébré d'intuitions parfois réellement géniales »52. Quant à Panthéon, il a été élu par Paris Match parmi les dix romans (avec notamment Plateforme et les Bienveillantes) qui ont « donné une empreinte française au nouveau siècle »53. Mais Aurélien Ferenczi de Télérama le considère comme un « écrivain médiocre et mauvais cinéaste »54, La Voix du Nord évoque un « écrivain qui parle beaucoup pour ne rien dire et manque cruellement de classe »55 et Les Inrockuptibles ne voit en lui qu'un « arnaqueur » avec « ces articles vains, écrits en cinq minutes, mais qui paraissent déguisés en livres »56. Son film Cinéman reçoit un accueil critique particulièrement sévère et a été primé deux fois (sur trois nominations) lors des Gérard du cinéma 2010.

Naissance, a été qualifié de « trop long, trop complaisant, trop hystérique, trop tout » par Le Monde pendant que Patrick Grainville (le Figaro)44 y voit un « roman époustouflant ». Ce roman est qualifié de « livre hors-norme qui viole toutes les conventions romanesques » mais aussi « aussi répétitif que bondissant » par Le Nouvel Observateur49, de « roman monumental » « roman interminable» par Les Échos57 dont « On en sort épuisé, satisfait de l'avoir terminé », et de « burlesque, excessif, polymorphe » par Le Temps50. Pour Joseph Macé-Scaron, dans Le Magazine littéraire, « un tel livre est nécessairement plus grand que son auteur »58. Pierre Assouline affirme que « des pages éblouissantes qui forcent vraiment l’admiration y côtoient en permanence des tunnels où un chaos syntaxique s’accumule et s’agrège à faire fuir. Il faut alors passer son chemin pour se perdre plus loin et retrouver une densité aussi étourdissante »47.

Il reçoit le prix Renaudot en 2013, en étant élu dès le premier tour40.

Cinéma
Après son film court Grand Oral (2000), Yann Moix débute dans le long-métrage en 2004 avec la réalisation du film Podium, tiré de son livre du même nom, et dans lequel on retrouve dans le rôle principal l'acteur belge Benoît Poelvoorde, qui interprète un sosie de Claude François, aux côtés de Jean-Paul Rouve, qui interprète Couscous, un sosie de Michel Polnareff. Le film qui a rassemblé 3,4 millions de spectateurs en France59, a été nommé cinq fois aux César en 2005 et a obtenu en 2004 le prix Robert Enrico de la mise en scène et le trophée de la première œuvre française du Film français. Depuis plusieurs années, il est question d'une suite, centrée sur Polnareff, le scénario étant écrit60, mais que Moix abandonna suite au manque d'entrain des producteurs61.

Son deuxième long-métrage, Cinéman, sorti en 2009 avec Franck Dubosc et Pierre-François Martin-Laval, est un film dans un film, où le personnage est physiquement transposé dans plusieurs longs-métrages de tout genre et de toute époque, un canevas proche de Last Action Hero ou La Rose pourpre du Caire 62. Cependant, la conception du film fut très douloureuse, suite à des problèmes de casting, la mésentente globale de l'équipe technique, les difficultés du tournage et du fait que suite à la mauvaise réception des producteurs, la plupart des répliques furent réécrites et le film fut redoublé en post-production63,64. Cinéman a été un échec sur le plan commercial et critique. Il a reçu le Gérard du plus mauvais film65, et fait l'objet d'une critique particulièrement sarcastique sur le site spécialisé dans les pires films du 7e art, Nanarland63.

Yann Moix sort en 2018 Re-Calais, un film documentaire diffusé par Arte sur la situation des migrants à Calais66.

Depuis 2012, Yann Moix tourne et monte Korea, film documentaire sur la Corée du Sud et la Corée du Nord67. Parallèlement, il réalise depuis septembre 2018 un film avec Gérard Depardieu intitulé 70 sur les tribulations de celui ci à Pyongyang68,69.

Moix avait eu en tête une adaptation de Voyage au bout de la nuit de Céline, transposé à l'époque contemporaine, aux attentats du 11 septembre 200170.

Yann Moix a aussi été acteur pour Jean-Pierre Mocky dans Le Bénévole71.

Prises de position
Cinéma Utopia
Dans Le Figaro du 10 août 200972, Yann Moix s'indigne d'un tract des cinémas Utopia présentant le film Le Temps qu'il reste. Il reproche notamment à ce tract de débuter par : « Les tragédies de l'histoire sont souvent grotesques. Les Palestiniens vivent depuis 1948 un cauchemar kafkaïen », puis il relève ceci : « Quelques massacres plus tard, perpétrés par les milices juives » et s'indigne de la formule « milices juives » qui, selon lui, « évacue Auschwitz d'un coup d'adjectif non seulement mal placé mais déplacé, un concept qui donnerait aussitôt vie, dans la foulée, à de jolis avatars, comme des nazis juifs, des fascistes juifs, des hitlériens juifs ». Il est aussi particulièrement frappé par cet autre extrait du tract : « Elia Suleiman revient sur son enfance dans une école juive où la lobotomisation sioniste des élèves filait bon train...». Il compare l'auteur du tract à Robert Brasillach et avance que les gérants des cinémas Utopia ont « la haine des juifs » et seraient « le visage nouveau de l'antisémitisme contemporain »73, comparant leur gazette à Je suis partout, journal collaborationniste pendant la Seconde Guerre mondiale74. La revue La Règle du jeu (fondée en 1990 par Bernard-Henri Lévy) lui apporte son soutien75.

Les cinémas d'art et d'essai du réseau Utopia portent plainte pour injure, et Yann Moix, ainsi que Le Figaro, défendu par Patrick Klugman, sont condamnés en 2010 pour « délit d’injure envers particuliers »76 le 19 octobre 201077. David Caviglioli, journaliste de L'Obs, relève que le jugement précise que le tract a été écrit avec « une tonalité militante et abrupte », et lui-même soupçonne un antisémitisme sous-jacent à ce tract, relevant par exemple que le sionisme y est décrit comme le « rêve fou d'un état religieux juif »74.

Diatribes contre la police nationale
Le samedi 22 septembre 2018, durant l’émission de Thierry Ardisson Les terriens du samedi diffusée sur la chaîne C8, Yann Moix interpelle des policiers venus sur le plateau à l'occasion du livre du journaliste Frédéric Ploquin La peur a changé de camp : « La police française est une des plus violentes d'Europe […] vos cibles préférées, ce sont les pauvres et les milieux défavorisés », et ajoute : « vous n'avez pas les couilles d'aller dans des endroits dangereux »78.

Ses propos vont déclencher une polémique et de nombreuses réactions. Les syndicats UNSA Police et Alternative Police CFDT déposent tous les deux plainte contre Yann Moix et dénoncent des « propos diffamatoires »79. Le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, a réagi en affirmant son soutien aux policiers et en fustigeant les « mots grossiers et indécents » de Yann Moix. Le CSA a reçu près de 2 000 saisines, dont celle du syndicat de policiers Unité-SGP qui demande que des poursuites soient engagées par le ministère de l'Intérieur contre Yann Moix80,81,82. Le ministre de l'Intérieur annonce le 27 septembre qu'il décide de porter plainte83.

À la suite de cette polémique, le chroniqueur va, dans un premier temps, répondre au ministre de l’Intérieur que « les policiers sont souvent abandonnés par les politiques (...) la police travaille dans des conditions difficiles et précaires », tout en ajoutant que « en banlieue, on se carapate, à Calais ou dans les manifs on se défoule, on dégaine la matraque, on gaze des mineurs... »84. Il s'excuse finalement le lendemain pour ses propos, affirmant qu’il a « manqué d’intelligence » dans sa manière de s’exprimer et qu’il y est « allé un peu trop fort »85,86,87.

Accueil des migrants
Yann Moix accuse le 6 janvier 2018 les CRS d'exactions vis-à-vis des migrants de la Jungle de Calais88. La préfecture du Pas-de-Calais dénonce, quant à elle, des informations erronées89. Libération publie le 21 janvier 2018 en une du journal une lettre ouverte de Yann Moix à l'intention du président Emmanuel Macron qui dénonce les traitements infligés à ces migrants, et accuse Emmanuel Macron d'être le premier responsable de cette situation90. En s'appuyant sur ce qu'il a observé à Calais et sur des rapports de l'IGPN et du Défenseur des droits, Yann Moix écrit que « des fonctionnaires de la République française frappent, gazent, caillassent, briment, humilient des adolescents, des jeunes femmes et des jeunes hommes dans la détresse et le dénuement. […] Ces actes de barbarie, soit vous [Emmanuel Macron] les connaissiez et vous êtes indigne de votre fonction  ; soit vous les ignoriez et vous êtes indigne de votre fonction ».

Julien Pouyet, un journaliste de Nord Littoral, qui avait assisté à l'entrevue entre Yann Moix et les syndicats de police à Calais le 16 janvier et l'avait filmée, accuse Yann Moix de tenir un double discours dans cette tribune et de ne pas évoquer une partie de la réalité notamment celle concernant « la violence des migrants, les barrages réguliers sur les routes, les caillassages. » Il lui reproche également de ne pas mentionner la détresse des habitants de Calais « face à la jungle et ses 10 000 migrants, face à une pression migratoire sans précédent, sans réponse de l’État »91,92,93.

Le 1er février 2018, la maire LR de Calais, Natacha Bouchart, répond au chroniqueur dans une tribune publiée dans le Figaro et qualifie Yann Moix de « honte du service public audiovisuel ». Elle lui reproche de ne pas avoir parlé de « l'humanité » des Calaisiens et de la municipalité, et invoque le « financement des aires de repas, des douches, des sanitaires ainsi [que] la mise à disposition du centre Jules-Ferry qui a permis, sur ma proposition, d'accueillir les femmes et les enfants »94. Le 20 février 2018, la cérémonie des Bobards d'or (d'extrême droite) distingue Yann Moix du plus haut prix du Bobard d'Or95 pour avoir, selon eux, manipulé des images et accusé à tort le travail des forces de l'ordre. D'autre part, le préfet du Pas-de-Calais Fabien Sudry dénonce les propos « outranciers » de Yann Moix dans une lettre ouverte publiée sur Twitter96. Yann Moix lui répond dans Marianne en lui « [demandant] de [l]'attaquer en diffamation […] vous prétendez que les faits me donnent tort. Je vous somme de demander aux tribunaux de vous donner raison »97.

L'écrivain publie en juin 2018 un livre en forme de lettre ouverte au président de la République, Dehors, sur la question des migrants. Il sort en même temps un documentaire (nommé Re-Calais) diffusé sur Arte, avec lequel il dit avoir espéré rendre compte de « l'absurdité » et de la « complexité » de la situation à Calais 98.

Le 6 juin 2018, Yann Moix déclare sur Europe 1 que « la chose la plus grave que j'aborde dans ce livre c'est l'évaluation de minorité par des institutionnels, la Croix-Rouge notamment, qui essaie de tout faire pour qu'un jeune ne soit pas considéré comme mineur, car s'il est mineur, nous sommes obligés de l'héberger. Il y a un test osseux qui date des années 1930, dont la marge d'erreur est de deux ans, ça tombe très mal »99. La Croix-Rouge annonce le lendemain le dépôt d’une plainte pour diffamation, et qualifie ces affirmations d'« entièrement fausses », « insultantes » et « odieuses »100.

Loi Gayssot
Fin 2010, il apparaît comme un des signataires d'une pétition pour l'abrogation de la loi Gayssot aux côtés de Robert Faurisson, Dieudonné et de militants d'extrême droite, initiative également soutenue par Noam Chomsky101. Opposé à cette loi mémorielle, il se rétracte cependant après avoir découvert qu'un des signataires n'était pas Robert Badinter comme il le croyait, mais Robert Faurisson, et il refuse que son nom soit associé à ce dernier102,103. Paul-Éric Blanrue se déclare déçu de l'attitude de Yann Moix, qui avait préfacé son livre Le Monde contre soi : anthologie des propos contre les juifs, le judaïsme et le sionisme, jugeant « important de montrer que même les plus grands penseurs se sont trompés » ; les deux hommes, amis jusqu'ici et qui n'avaient « jamais parlé des Juifs ensemble », d'après Yann Moix, se perdent de vue à cette occasion102. Le blog du Monde.fr des droites extrêmes104 émet des doutes sur l'explication de Yann Moix, ayant relevé que l'explication initiale de Yann Moix quant à son soutien, comportait la mention suivante, effacée par la suite : « J’ai signé une pétition en ce sens, sur laquelle figurent évidemment, figurent logiquement, mes pires ennemis et les ordures les plus avérées ».

Selon le journaliste Nicolas d'Estienne d'Orves, Yann Moix est « un philosémite exacerbé, il a même appris l’hébreu »102.

Engagements
Il soutient la candidature de François Bayrou à l'élection présidentielle française de 2012105. Le 8 janvier 2015, à la suite de l'attentat islamiste contre Charlie Hebdo, il lance une pétition pour la panthéonisation de Wolinski, Cabu, Charb et les autres victimes de la tuerie.

Controverses
Polanski et la Suisse
Yann Moix crée la polémique le 1er février 2010 en publiant un extrait de son prochain livre La Meute dans La Règle du jeu sous le titre « J’aime Polanski et je hais la Suisse »106. Selon Le Parisien, Yann Moix prend « prétexte » de l'assignation à résidence du cinéaste juif Roman Polanski par la Suisse107, pour attaquer cette dernière en la traitant de « pute », de « Gestapoland » et de « pays inutile », « nul » et « fondamentalement antisémite », puis un jour plus tard dans le journal Le Matin ses citoyens de « mous salauds108 ». En date du 2 février 2010, le texte est retiré du site à la demande de l'auteur109. La presse francophone de Belgique110 et de France107 commence à relater l'information et l'ambassade de France en Suisse diffuse un communiqué de presse se désolidarisant de l'auteur en estimant à propos de l'ouvrage : « […] on peut à bon droit penser qu’il eût mieux valu qu’il ne parût point111 ».

Renaud Camus
Article connexe : Renaud Camus#Accusations d'antisémitisme.
L'écrivain Renaud Camus a porté plainte pour diffamation en mars 2018 contre Yann Moix en raison des propos tenus en juin 2017 par le chroniqueur dans l'émission On n'est pas couché. Yann Moix y présentait Camus comme un auteur « un petit peu misanthrope et assez antisémite, en tout cas raciste »112. Le 13 mars 2019, la cour d'appel de Paris a condamné Moix à 1 000 euros de dommages et intérêts et à 2 000 euros de frais de procédure113.

Femmes
Début janvier 2019, il déclenche une polémique après avoir déclaré au magazine Marie-Claire être « incapable d'aimer une femme de 50 ans »6 trouvant « ça trop vieux. […] Le corps d'une femme de 50 ans n'est pas extraordinaire du tout »,  et ne vouloir avoir des relations amoureuses qu'avec des femmes asiatiques. À cette occasion, plusieurs personnalités, dont Valérie Damidot114, Mona Chollet115, Colombe Schneck116,117 et Helena Noguerra118 lui répondent. Marlène Schiappa l'a elle défendu en déclarant que « ce n’est pas la faute de Yann Moix » si les femmes de plus de 50 ans étaient discriminées dans la société119.

Michael Jackson
A l'occasion d'un billet qu'il présente lors de l'émission Salut les Terriens diffusée le 10 mars 2019 sur C8, Yann Moix revient sur le documentaire Leaving Neverland qui traite de la sexualité qu'aurait eue Michael Jackson avec des mineurs. « C’est ne rien comprendre à Michael Jackson. Car Michael Jackson était un enfant. Or, un enfant, ça ne couche pas avec les autres enfants. Un enfant, ça ne couche qu’avec les adultes qui forcent les enfants à coucher. » Yann Moix ajoute enfin : « J’ai donc décidé d’intenter un procès à toutes les femmes adultes ayant couché avec Michael Jackson120. » Jusqu'à aujourd'hui, cette affirmation reste une provocation rhétorique et n'a pas été suivie d'effet.

Orléans
Dans Orléans, publié le 21 août 2019, roman qui ressemble ostensiblement à un récit autobiographique, il raconte avoir été un enfant battu et martyr, victime de maltraitances de la part de ses parents121. Ces derniers réfutent en bloc les faits décrits dans le roman et son père déclare : « Comment peut-il inventer de telles choses, aussi odieuses ? ». Il ajoute : « S'il avait vraiment été martyrisé enfant, vu qu'on habitait dans un immeuble, ne pensez-vous pas que le voisinage et nos amis de l'étage du dessus s'en seraient rendu compte ? Tout comme sa maîtresse d'école, son médecin traitant ou son pédiatre... Vous pouvez d'ailleurs les contacter, pour vous en convaincre... Ils vous confirmeront que je ne suis pas un bourreau. » Il affirme aussi que lui et sa femme ont payé les études puis le loyer de l'appartement de leur fils jusqu'à ses 30 ans8. Il décrit son fils comme un « ado dur » qui a tenté de « défenestrer son frère du premier étage » ou ayant « mis la tête d'Alexandre (son frère) dans les WC et a tiré la chasse d'eau. » Son père reconnaît que ces jours-là, il a donné une fessée à Yann ou « une bonne paire de claques »8. Quelques jours après, il déclare dans L'Obs qu'il a « probablement mal agi » même si les sanctions n'arrivaient pas sans raison, et que « Yann est probablement une victime [même s'il] en oublie une autre, son frère ». Il estime que Yann n'a jamais pu accepter la naissance de son frère, de 4 ans son cadet122.

Son frère, le journaliste et écrivain Alexandre Moix, qui n'apparaît pas dans le roman Orléans, réfute également ces accusations quelques jours plus tard dans une lettre ouverte publiée par Le Parisien, et affirme que Yann Moix était son bourreau et lui faisait subir les sévices qu'il décrit dans son livre en les prêtant à leurs parents123,9. Alexandre relate des épisodes où, adulte, son frère Yann l'aurait appelé jusque tard la nuit pour le harceler au téléphone et aurait hurlé : « Il n'y a qu'un Moix sur Terre ! Et il n'y aura qu'un Moix dans la littérature ! […] Moix, c'est MOI124 ! » Selon Alexandre Moix, un éditeur lui a fait la confidence que Yann Moix avait empêché la parution de son premier roman125. Il affirme aussi avoir appris qu'en privé son frère se vantait d'avoir « tout exagéré » dans Orléans126.

Deux amis d'enfance de Yann Moix témoignent eux à Paris Match des sévices que l'écrivain a pu subir. L'un d'entre eux, sous couvert d'anonymat, explique que « Yann l’ignorait, mais inquiet pour lui, je collais l’oreille à leur porte et j’entendais ses cris, ses hurlements déchirants, les coups et les insultes de son père qui pleuvaient » et que le lendemain, il repérait « immanquablement » sur le corps de Yann Moix des « marques violacées sur ses bras, ses cuisses, son dos, des traces de lacération, parfois des bleus sur son visage. Ou des résidus de sang séchés, mal nettoyés »127. Selon lui, Yann Moix en veut à son jeune frère Alexandre « de l'avoir souvent dénoncé à son père, provoquant sa colère et les coups »128.

Shapovalov

Denis Shapovalov (/ˌʃɑːpəˈvɑːləv, -ləf/ SHAH-pə-VAH-ləv, -⁠ləf;[3] Hebrew: דניס שפובלוב‎; Russian: Денис Викторович Шаповалов [ʂəpɐˈvaɫəf]; born April 15, 1999) is an Israeli-born Russian-Canadian professional tennis player. Shapovalov is currently ranked in the top 40 of the ATP rankings, and was the youngest to crack the top 30 since 2005.[4] His career-high ATP singles ranking is No. 20 in the world. He is currently the fifth-youngest player ranked within the ATP top 100, behind compatriot Félix Auger-Aliassime, Serbian Miomir Kecmanović, Australian Alexei Popyrin, and Frenchman Corentin Moutet.

Shapovalov rose to prominence by reaching a Masters semifinal at the 2017 Canadian Open as an 18-year-old, beating grand slam champions Juan Martín del Potro and Rafael Nadal during his run.[5] He has since reached another Masters semifinal at the 2018 Madrid Open, and became the top-ranked Canadian on May 21 as part of his ongoing climb in the ATP rankings.[6] Although not known for being a doubles player, in May 2019 he partnered with Fernando Verdasco to reach the last 16 at the 2019 Italian Open. He then partnered with Rohan Bopanna to reach the finals at the 2019 MercedesCup in June 2019, bringing him to a career-high doubles ranking of 130 and moving him past Adil Shamasdin as the No. 1 ranked Canadian doubles player.

As a junior, Shapovalov reached a career-high ITF junior ranking of No. 2 behind a Wimbledon grand slam singles title in 2016, and a US Open grand slam doubles title with Auger-Aliassime in 2015
Early life
Shapovalov was born in Tel Aviv, Israel, the son of Russian-Israeli citizens[1] Tessa and Viktor Shapovalov.[10] His mother was on the Russian national tennis team, and moved from Russia to Tel Aviv with Denis' father when the Soviet Union was collapsing. She eventually became a tennis coach there.[11] His mother is Jewish,[12][13][14] and his father is a Russian Eastern Orthodox Christian.[15][16] Shapovalov has one sibling, his older brother Evgeniy, who was also born in Israel.[17]

The family moved from Israel to Canada before Denis's first birthday.[18][19] He then lived in Vaughan, Ontario.[7] He started playing tennis at the Richmond Hill Country Club, where his mother got a job as a coach two weeks after arriving in Toronto from Tel Aviv. Denis began playing tennis at age 5, and quickly became obsessed with the game. When it became difficult to get Denis enough time on the Richmond Hill club's courts, his mother left her job there and eventually opened her own tennis academy in Vaughan, named TessaTennis, to help give him a home base to train and to teach the game to other juniors.[11] She is still his coach, along with Martin Laurendeau.[20][11] Shapovalov attended Stephen Lewis Secondary School in Vaughan.[21] He is nicknamed "Shapo".[1]

Shapovalov is fluent in Russian. He gave his first interview in Russian to Russian Eurosport commentators.[22][23] He now lives in Nassau, Bahamas,[24] but plays for Canada, and holds Canadian citizenship.

Tennis career
Juniors
When Shapovalov was 13, his training needs were too much for his mother to handle on her own. It was at this point that the family hired Adriano Fuorivia, a former manager of tennis development for Tennis Canada, to be his personal coach and travel with Shapovalov while his parents stayed home to run the academy.[25] The relationship between Shapovalov and Adriano lasted four years, and included numerous junior and ITF futures titles, including the 2015 US Open Junior Doubles title and the 2016 Wimbledon Junior Singles title.[26] In October 2013, Shapovalov won his first junior singles title at the ITF G5 in Burlington, Ontario.[27] He captured his second singles title in April 2014 at the ITF G5 in Burlington.[28] In July 2014, Shapovalov won the singles and doubles titles at the ITF G4 in San José.[29] At the US Open in September 2015, he qualified in singles and made it to the third round for his second straight Grand Slam. In doubles, he won the title with partner Félix Auger-Aliassime.[9] In October 2015, Shapovalov and fellow Canadians Félix Auger-Aliassime and Benjamin Sigouin captured the first Junior Davis Cup title for Canada in its history.[30] At the French Open in May 2016, he advanced to the semifinals in singles and to the second round in doubles.[31] At the beginning of July 2016, he captured his first G1 singles title after winning in Roehampton.[32] A week later, Shapovalov became the third Canadian to win a junior Grand Slam singles title with a three-set victory over Alex De Minaur at the 2016 Wimbledon Championships. He also reached the doubles final with Félix Auger-Aliassime.[33]

As a junior, he compiled a singles win/loss record of 86–32.[34]

2015–16: Early years
In late November 2015, Shapovalov won his first professional doubles title at the ITF Futures in Pensacola.[35] In January 2016, he reached the doubles final at the ITF Futures in Sunrise.[36] A week later, he captured his first professional singles title with a straight-set victory over Pedro Sakamoto at the ITF Futures in Weston.[37] In March 2016, he reached the semifinals of the Challenger Banque Nationale de Drummondville, beating his first top 100 player in Austin Krajicek before losing to Daniel Evans in three sets.[38]

In April 2016, Shapovalov won his second and third singles titles after defeating world No. 286 Tennys Sandgren at the ITF 25K in Memphis and winning the ITF 10K in Orange Park over Miomir Kecmanović two weeks later.[39] He also won the doubles title in Orange Park.[40] In July 2016, Shapovalov was awarded a wildcard for the tournament in Washington, his first ATP main draw appearance. He was defeated by Lukáš Lacko in three sets.[41] Shapovalov then was awarded a wildcard for the 2016 Rogers Cup the next week. In the first round he upset world No. 19 Nick Kyrgios, beating him in three sets to win his first tour level match.[42] He was defeated by No. 40 Grigor Dimitrov in straight sets in the next round.[43]

2017: Masters 1000 semifinal and top 50 debut
In February 2017, Shapovalov was selected to play for the Canada Davis Cup team in the World Group 1st round tie against Great Britain, and lost his opener to Dan Evans. In the deciding rubber against Kyle Edmund, he accidentally hit the chair umpire, Arnaud Gabas, in the eye after launching a ball aimlessly towards the crowd in anger after dropping serve in the opening stages of the third set, leading to immediate disqualification for unsportsmanlike behavior, and as a result, Great Britain won the tie
In March in Gatineau, Shapovalov captured his fourth ITF Futures singles title after defeating Gleb Sakharov in straight sets.[45] Two weeks later, he won his first ATP Challenger title with a victory over Ruben Bemelmans at the 75K in Drummondville, and was the youngest Canadian to win a Challenger until Félix Auger-Aliassime's victory at the Open Sopra Steria de Lyon later in the year.[46] The next week, he was defeated by Mirza Bašić in the final of the ATP Challenger 50K in Guadalajara, stopping his winning streak at 17 matches.[47] At the French Open in May, his first professional Grand Slam, he was defeated in the first round of qualifying by the first seed Marius Copil in three sets.[48] In June, Shapovalov qualified for the ATP 500 at the Queen's Club Championships, his fourth ATP main draw but his first as a qualifier. In the first round, he defeated his second top 50 player, world No. 47 Kyle Edmund, before losing to world No. 14 Tomáš Berdych.[49] At Wimbledon in July, Shapovalov was awarded a wild card for the main draw.[50] He was defeated by Jerzy Janowicz in the opening round.[51] At the end of the month, he won his second ATP Challenger title, defeating compatriot Peter Polansky in the final of the 75K in Gatineau.[52]

Shapovalov experienced a significant breakthrough in August at the Rogers Cup when he defeated world No. 31 Juan Martín del Potro in the second round and world No. 2 Rafael Nadal in the next round, which was his first-ever match against a top 10 player.[53] He went on to defeat world No. 42 Adrian Mannarino in the quarterfinals before bowing out to world No. 8 Alexander Zverev in the semifinals, thus becoming the youngest player ever to reach an ATP World Tour Masters 1000 semifinal.[54][5]

Despite his achievements at the Rogers Cup, Shapovalov had to qualify to enter the main draw of the US Open. In the qualifying rounds, he defeated Denis Kudla, Gastão Elias, and Jan Šátral. In the main draw, Shapovalov defeated Daniil Medvedev in the first round, then No. 8 seed Jo-Wilfried Tsonga in the second. He reached the fourth round by defeating Kyle Edmund in four sets, becoming the youngest player to reach the fourth round since Michael Chang in 1989.[55] He was defeated by world No. 19 Pablo Carreño Busta in the fourth round, after which he reached his career-high ATP ranking of 51.[56] Shapovalov was offered a wild card to the main draw of the Shanghai Masters in October where he lost in the first round to Viktor Troicki in three sets.[57][58] He also lost in the first round of the Paris Masters two weeks later to Julien Benneteau.[59] In November, Shapovalov competed in the inaugural Next Generation ATP Finals along with seven other top singles players aged 21 and under. Seeded third, Shapovalov finished third in his Group with a record of one win and two losses in round robin play, which was not enough to qualify for the semifinals.[60]

2018: Top 30
Shapovalov began his 2018 season at the Brisbane International, where he lost in the first round in both singles, to Kyle Edmund, and doubles, to eventual winners Henri Kontinen and John Peers.[61] At the ASB Classic, he defeated Rogério Dutra Silva in the opening round but was knocked out in the second round to second seed Juan Martín del Potro in straight sets.[62] At the Australian Open, Shapovalov won his first round match over Stefanos Tsitsipas in straight sets, but lost in the next round to Jo-Wilfried Tsonga in five sets despite leading Tsonga 5–2 in the deciding set.[63]

Shapovalov then made his debut at the Delray Beach Open where he reached the semifinals. He defeated Ivo Karlović, Jared Donaldson, and Taylor Fritz in the first three rounds, before falling to eventual champion Frances Tiafoe.[64] The next week at the Mexican Open, Shapovalov defeated former world No. 4 Kei Nishikori in three sets in the first round but lost to world No. 6 Dominic Thiem in the second round.[65] Shapovalov started his March campaign making his debut at Indian Wells, defeating qualifier Ričardas Berankis in the opening round. He lost however to 30th seed Pablo Cuevas in the second round.[66] At the Miami Open, he defeated Viktor Troicki, world No. 30 Damir Džumhur, and world No. 14 Sam Querrey in the first three rounds. He was defeated by Borna Ćorić in the fourth round.[67]

Shapovalov started off his maiden clay court season at the Monte-Carlo Masters, where he lost in straight sets to qualifier Stefanos Tsitsipas in the first round.[68] At his second clay court tournament, the Hungarian Open, he once again lost in the first round, this time to Nikoloz Basilashvili.[69] At the Madrid Open, he defeated Tennys Sandgren and Benoît Paire, before knocking out compatriot Milos Raonic to reach the quarterfinals. He then defeated Kyle Edmund to become the youngest semifinalist in Madrid Open history.[70] He subsequently lost in straight sets to world No. 3 and eventual champion Alexander Zverev.[71] Shapovalov's victories here were his first on a clay surface and propelled him to the ATP Top 30 for the first time in his career.[72] He became the youngest top-30 player since Richard Gasquet in 2005.[4] The following week at the Italian Open, Shapovalov beat Tomáš Berdych in three sets and Robin Haase also in three sets to set up a rematch with Rafael Nadal in the third round.[73] With the win over Berdych, he became Canada's new number one in singles.[6] He was defeated by Nadal in straight sets.[74] Shapovalov continued the momentum at the French Open defeating John Millman in straight sets in the first round, but lost to Maximilian Marterer in the next round.[75]

Shapovalov next entered the Stuttgart Open, his first tournament of the season on grass, but lost in the first round to qualifier Prajnesh Gunneswaran.[76] The next week at the Queen's Club Championships, he lost again in the opening round this time to Gilles Müller.[77] Despite the struggles, Shapovalov entered the Eastbourne Championships. Seeded third, he defeated Jared Donaldson in his second round matchup only to lose to Mischa Zverev in the quarterfinals.[78] In his first ever appearance at Wimbledon, Shapovalov won his first round match by defeating Jeremy Chardy, but lost to Benoit Paire in the next round after taking the first set 6–0.[79]

Shapovalov started the 2018 North American summer hard court swing leading up to the US Open seeded 9th at the Citi Open in Washington, DC, where he defeated Daniil Medvedev before losing to 7th seed Kei Nishikori in the quarterfinals.[80][81] The following week Shapovalov returned home to Toronto and the Rogers Cup, the tournament where he experienced his 2017 ATP World Tour semifinal breakthrough. Shapovalov handily defeated Jeremy Chardy and fiery Italian Fabio Fognini in straight sets,[82][83] before being knocked out of his home tournament in the Round of 16 by Robin Haase.[84] In his first appearance at the Cincinnati Masters on August 13, Shapovalov defeated fellow NextGen ATP up and comer Frances Tiafoe and frequent opponent Kyle Edmund, before going down in the Round of 16 to fellow countryman Milos Raonic, who avenged his loss to Shapovalov during their maiden meeting at the Madrid Open in May.[85][86][87]

In his second US Open appearance, 28th seed Shapovalov met good friend and fellow Canadian Félix Auger-Aliassime in a highly anticipated first round match-up on a sweltering New York evening. The friends split the first two sets, but in a cruel twist of fate Auger-Aliassime, in his first Grand Slam main draw appearance, was forced to retire from the match in frightening circumstances in the third set. The 18-year old Auger-Aliassime took a medical timeout early in the set, feeling faint and dizzy with a racing heart rate. He played one more game before withdrawing from the match, unable to continue. The pair shared a long embrace at the net following the match, after which Shapovalov encouraged the crowd to applaud Auger-Aliassime and then joined his friend at the sidelines to comfort him.[88][89] Shapovalov defeated Andreas Seppi in a five set marathon in the next round,[90] but then fell in the Round of 32 to 5th seed Kevin Anderson in a five-set thriller that lasted close to four hours.[91]

2019: Top 20
Shapovalov began his 2019 season at the Auckland Open, where seeded seventh, he was defeated by Joao Sousa in three sets[92]. At the Australian Open, he defeated Pablo Andujar and Taro Daniel before being stopped in four sets by six-time and eventual champion Novak Djokovic in their first singles match.[93] His next tournament saw him out in straight sets to Pierre-Hughes Herbert in the quarterfinals. He was also knocked out in the quarterfinals of the Rotterdam Open, but was able to defeat perennial Top-10 player Tomas Berdych before being defeated by former champion Stan Wawrinka[94]. After a dismal opening loss to Mikhail Kukushkin in the Open 13, Shapovalov turned his attention to Indian Wells. He defeated former U.S. Open champion Marin Cilic before being stopped by Hubert Hukacz in the Round of 16[95]. His Miami Open campaign was more fruitful as he was able to defeat fellow NextGen players Stefanos Tsitsipas and Frances Tiafoe on the way to the semifinals. Although he and fellow Canadian Felix Auger-Alissime were semifinalists and had a chance to face off in the finals, both were defeated by veteran champions; Auger-Aliassime by defending champion John Isner, and Shapovalov by eventual champion Roger Federer in their first singles match.[96] This propelled him for the first time to Top 20 in the world

Bianca Andreescu

Bianca Vanessa Andreescu (Romanian pronunciation: [andreˈescu]; born June 16, 2000) is a Canadian professional tennis player. She reached a career-high singles ranking of No. 14 on August 12, 2019, as ranked by the Women's Tennis Association (WTA), and a career-high combined junior ranking of No. 3 on February 1, 2016, as ranked by the International Tennis Federation (ITF). On August 11, 2019, Andreescu became the first Canadian woman to win the Canadian Open since Faye Urban in
Early life
Andreescu was born in Mississauga, Ontario, to Romanian parents.[3] Her father, engineer Nicu Andreescu, had accepted a job in Canada shortly after his graduation from Transilvania University of Brașov.[4] Her mother, who graduated from the University of Craiova, would later become chief compliance officer of Global Maxfin Investments Inc. in Toronto.[5][6]

She started playing tennis at age 7 in Pitești, under Gabriel Hristache, when the Andreescu family moved back to her parents' native Romania.[3][7] A few years later, the Andreescus returned to live in Canada, where Bianca trained at the Ontario Racquet Club in Mississauga.[3] When she was 11 years old, Andreescu joined Tennis Canada's National Training Program in Toronto and started getting more serious about her career. Her childhood idol was Kim Clijsters.[8] Subsequently she has had other favourite players, including Simona Halep.[3] She also admired the Williams sisters.[9]

At the 2016 Rogers Cup, Andreescu was advised and encouraged by Halep to turn professional.[10]

Tennis career
2014: Junior success
In January, Andreescu won Les Petits As, one of the most prestigious 14-and-under tournaments in the world.[11] In July, she won her first junior titles, taking the singles title at the Grade 5 tournament[a] in Havana,[12] and the doubles title—partnered with Maria Tănăsescu—at the Grade 4 tournament in Nassau the following week.[13] She won her second and third junior singles titles in the fall at the Grade-5 tournament in Burlington[14] and the Grade-4 tournament in Lexington.[15] Andreescu ended her season with the under-16 title at the Orange Bowl with a straight sets win over Dominique Schaefer, becoming the fourth straight Canadian after Erin Routliffe, Gloria Liang and Charlotte Robillard-Millette to win that event.[16]

2015: ITF debut
Andreescu began the season by winning both the singles and doubles titles at the Grade-2 tournament in La Paz.[17] Two weeks later at the Grade 2 tournament in Córdoba, she captured her third junior doubles title.[18] At the French Open, Andreescu qualified for her first junior Grand Slam, but was defeated in the first round in girls' singles—by the eventual runner-up, Anna Kalinskaya—and in the second round in girls' doubles.[19] At Wimbledon, she was once again eliminated in the first round in girls' singles and in the second round in girls' doubles.[20] At her first professional tournament, the ITF 25K in Gatineau in August, Andreescu advanced to the final with wins over No. 429 Elizabeth Halbauer, No. 288 Barbora Štefková, No. 206 Shuko Aoyama and No. 275 Victoria Rodríguez. She was defeated by No. 155 Alexa Glatch in the final.[21] In early September, she won her first junior Grade 1 title with a victory over compatriot Robillard-Millette in Repentigny.[22] She lost in the opening round of the US Open girls' singles event.[23] In December, at 15 years of age, she became the first Canadian since Gabriela Dabrowski in 2009 to win the Under-18 Orange Bowl, a Grade-A tournament.[24] She became the first to win the under-16 and under-18 titles in consecutive years since Mary Joe Fernández in 1984–85;[24] Chris Evert is another to perform the feat.[25]

In 2015, Andreescu began working with former world No. 3 Nathalie Tauziat, who previously coached Eugenie Bouchard. Tauziat described Andreescu: "She can do many things, she has good hands and she's a very powerful girl. ... She has big goals and she is doing many things to reach these big goals."[26] Andreescu was named the 2015 Outstanding Junior Female by Tennis Canada.[27]

2016: First career title
At the Australian Open, Andreescu was the top seed in both girls' singles and doubles.[1] She advanced to the third round in singles and doubles before withdrawing from both because of recurring injuries including her left adductor, right ankle, and a stress fracture in her foot.[1][28] The injury kept her from competition for six months.[29] She returned to play in the Wimbledon girls' singles event as the sixth seed, but lost in the third round.[30] At the Gatineau 25K tournament a month later, Andreescu claimed the first professional title of her career with a straight sets victory over Elizabeth Halbauer. Andreescu also won the Gatineau doubles title with compatriot Charlotte Robillard-Millette.[31][32] At the US Open in September, Andreescu had her best run so far at a junior Grand Slam, reaching the semifinals in singles and the quarterfinals in doubles.[33] At the 50K in Saguenay in October, she reached the singles and doubles finals.[34] Two weeks later at the 50K Tevlin Women's Challenger, Andreescu made it to the quarterfinals in singles and the semifinals in double
In January at the junior event of the Australian Open, Andreescu advanced to the semifinals in singles and won the doubles title with Carson Branstine.[36] In February in Rancho Santa Fe, she captured her second 25K singles title with a straight sets win over Kayla Day.[37] She won the 25K in Santa Margherita di Pula over Bernarda Pera in early April.[38] At the junior French Open, she reached the quarterfinals in singles and captured her second straight Grand Slam doubles title with compatriot Carson Branstine. She also competed in the senior event, losing in the qualifying first round to former world No. 57 Tereza Smitková.[39] At Wimbledon, she qualified for her first senior main draw but was defeated by Kristína Kučová in the opening round. At the Citi Open in August, Andreescu was awarded a wild card for the main draw where she defeated Camila Giorgi in the opening round, her first win on the WTA Tour. In her next match, she upset world No. 13 Kristina Mladenovic, becoming the first player born in the 2000s to beat a top 20 player.[40] She was defeated by Andrea Petkovic in three sets in the quarterfinals.[41] The next week at the Rogers Cup, she was awarded a wild card in the singles main draw where she was defeated by world No. 55 Tímea Babos in the opening round.[42] In the doubles main draw, she upset, with fellow Canadian Carson Branstine, the team of Kristina Mladenovic and Anastasia Pavlyuchenkova in the first round. They lost to the first seeds Ekaterina Makarova and Elena Vesnina in the second round.[43] At the Coupe Banque Nationale in September, she advanced to the second round with a victory over world No. 65 Jennifer Brady, but was defeated by Lucie Hradecká.[44] In doubles, with compatriot Branstine, she reached her first WTA final, losing to the first seeds Tímea Babos and Andrea Hlaváčková.[45] In October at the 60K in Saguenay, she won with compatriot Carol Zhao her second doubles title.[46]

2018: Steady performance, injury woes
In April, Andreescu advanced to the final of the 25K in Kōfu where she lost to the first seed Luksika Kumkhum.[47] The next week, she lost in the final of another 25K event in Kashiwa, again to Kumkhum.[48] She played Fed Cup for Canada in April in Montreal and won the deciding doubles match with her fellow team mate Gabriela Dabrowski to advance to World Group II. Later, a bad back forces her out of tournaments until November.[49]

2019: Two Premier titles
At her first event of the year, at the ASB Classic in Auckland, Andreescu qualified for the main draw. She then beat the first seed Caroline Wozniacki, the sixth seed Venus Williams, and the third seed Hsieh Su-wei en route to reach her first WTA singles final[50] where she was the runner-up to the defending champion and second seed Julia Görges.[51] At the Australian Open, she qualified and progressed to the main draw when Tereza Smitkova retired in the final round of the qualifying match.[52]

Andreescu won her first WTA 125K title at Newport Beach in January.[53] The win took her to a career-high ranking of No. 68. She also passed Eugenie Bouchard to become Canada's top-ranked player.[54] In February, she reached the semifinal of the Mexican Open, losing to Sofia Kenin.[55] With this result, Andreescu reached a new career-high ranking as No. 60.[56]

Andreescu had a breakout tournament at the Indian Wells Premier Mandatory event. She started slowly with a three-set victory over Irina Camelia Begu, followed by straight-sets wins over 32nd seed and former top-five player Dominika Cibulková, qualifier Stefanie Vögele and 18th seeded Wang Qiang to reach the quarterfinals in her Premier Mandatory debut. She dismissed former world No. 1 and two-time major champion Garbiñe Muguruza in straight sets to become the third wild card to reach the semifinals of the tournament, joining Serena Williams and Kim Clijsters.[57] She then defeated the sixth seeded Elina Svitolina in three sets to make it through to the final, becoming the first wild card to reach the finals in Indian Wells history. In the final, she won in three tight sets over Angelique Kerber for her first tour victory. This victory also vaulted her ranking to 24, a new career-high.[58]

In the following Miami Open, Andreescu drew Begu in the first round again. She staged a comeback win from a double break in the second set, saving a match point in the process. In the second round, she revenged Acapulco loss to Kenin to set up another meeting with Kerber. After losing the second set from a break up, Andreescu defeated the world No. 4 for the second time in as many meetings.[59] In the fourth round, she played against 21st seed Anett Kontaveit, where Andreescu lost the first set and was forced to retire at the start of the second set due to a right shoulder injury, putting an end to a ten-match winning streak.[60]

After a gruelling first three months of the season, Andreescu was forced to miss most of the clay season to heal her right shoulder injury. [61] She did come back for the second Grand Slam of the year at the French Open, playing as the 22nd seed. After beating 2014 Junior US Open champion Marie Bouzková in a tough three set battle, she withdrew before the second round match against Sofia Kenin.[62] Subsequently, she has missed grass-court season to spend more time healing the shoulder injury.[63]

Andreescu returned to play in her home tournament, the 2019 Rogers Cup in Toronto, where she defeated two former top-ten players in fellow Canadian Eugenie Bouchard and Daria Kasatkina, and two current top-ten players in Kiki Bertens and Karolína Plíšková, each in three sets. In the semifinal she played Kenin for the third time in the season, and beat her in straight sets. Before the final match, Andreescu had been on the court 10 hours 54 minutes, the most time of any player in the event. In the final, Serena Williams experienced back spasms and was forced to retire down 1–3 in the first set.[64] This gave Bianca her second WTA title, and a new career-high ranking of 14.[2] With the three top-ten wins at the tournament, she has won her first seven matches against top-ten opponents\
Several media outlets, including Tennis.com and Sportsnet Canada, have labeled Andreescu "fun to watch," with many citing a combination of variety and power within her game.[65][66][67][68] In a commentary on Andreescu, Martina Navratilova noted, "Everyone knows how to bang the ball; it's when you bring something extra to the table that it makes all the difference. And Andreescu brings a lot of extra to the table. Think the variety (almost) of Martina Hingis, but with more power."[69]

Andreescu typically employs aggressive cross-court strokes, often finishing the point with an inside-out forehand or a drop shot near the net.[70] She is also noted for her use of high balls to draw short replies that are vulnerable to attack.[70][71] In addition, she commonly uses slices and drop shots near the baseline to bring opponents forward and set up lobs or passing shots.[72] In an editorial for Last Word on Tennis, David Gertler found that Andreescu's opponents "find it hard to figure out whether she will paint the line with a powerful shot, resort to a wicked slice or deploy a deft drop shot."[67]

While assessing Andreescu's game, Gerald Marzorati of The New Yorker declared, "For me, this kind of play is tennis."[72]

National representation
In 2014, Andreescu teamed with Maria Tănăsescu and Brindtha Ramasamy to represent Canada at the World Junior Tennis event, an international team championship for boys and girls aged 14-and-under. Andreescu went 3–2 in singles matches and went 2–1 in doubles matches, as Canada finished seventh overall.[73]

She teamed with Robillard-Millette and Vanessa Wong to represent Canada at the 2015 Junior Fed Cup finals (for girls 16-and-under) in Madrid. Andreescu went 5–0 in singles matches and went 4–1 in doubles matches, leading Canada to a third-place finish.[74]

At the 2016 Junior Fed Cup, Andreescu teamed with Isabelle Boulais and Layne Sleeth to represent Canada. Andreescu went 4–1 in singles matches and went 4–0 in doubles matches,[75] leading Canada to a fifth-place finish.[76]

In 2017, Andreescu was selected to represent Canada at the Fed Cup Americas Zone Group I, along with Charlotte Robillard-Millette, Katherine Sebov and Carol Zhao. She had a 6–0 overall record, 4–0 in singles rubbers and 2–0 in doubles rubbers, without losing a set in the four ties played. Canada ended Round Robin in first place and won the promotional playoff over Chile.[77] Andreescu was once again selected to play the next tie against Kazakhstan in the Fed Cup World Group II Play-offs. She lost her first match to world No. 31 Yulia Putintseva but won her second over world No. 51 Yaroslava Shvedova, her biggest win to date. Canada went on to win the tie 3–2 and secured its place in the World Group II in 2018.[78]

In 2018, Andreescu played in the first of the World Group II with Gabriela Dabrowski, Sebov and Zhao against Romania. She lost her singles match to world No. 37 Irina-Camelia Begu and Canada went on to lose the tie by the score of 1–3.[79] In the World Group II Play-offs, Andreescu lost her singles match to world No. 40 Lesia Tsurenko, but won the deciding doubles with Dabrowski to help Canada stay in the World Group II in 2019.[80]

In January 2019, she helped Canada overcome the Netherlands 4–0 in Fed Cup World Group II, beating Richèl Hogenkamp and Arantxa Rus in the singles, in what Tennis Canada called "a perfect performance". Canada will meet the Czech Republic in the World Group Play-offs in April 2019.[81]

Personal life
Andreescu lives in Toronto. Her middle name—Vanessa—was inspired by actress and singer Vanessa Williams.[1] Due to the time spent on court, Andreescu completed her high-school diploma online at Bill Crothers Secondary School in Unionville.[25] She is nicknamed "Bibi" and speaks Romanian fluently.[6] Bianca was raised by her two Romanian grandmothers in Canada

زياد علي

زياد علي محمد